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Contrat avec Allah avant la naissance : Avons-nous oublié ?
Cet article sur la boutique islamique Razva vous présente une analyse fascinante d’une des questions posées à Sayed Ali Mousavi dans ses vidéos de questions-réponses sur sa chaîne.
Sayed, chercheur et enseignant en sciences religieuses depuis des années, partage des vidéos en français pour diffuser les connaissances islamiques dans des domaines tels que le kalâm, le fiqh, et les principes de la foi. Son travail est entièrement bénévole et vise à rapprocher les cœurs des croyants.
Dans cette vidéo, une question intéressante lui est posée : Avons-nous fait un contrat avec Allah avant de venir dans ce monde et l’avons-nous oublié ?.
Découvrons maintenant son analyse approfondie basée sur le verset 172 de la sourate Al-Arâf et les Hadiths associés. À la fin de cet article, vous trouverez le lien vers la vidéo complète pour approfondir ce sujet.
Sommaire
Le Coran et le verset 172 de la sourate Al-Arâf
Le sujet de savoir si nous avons fait un contrat avec Allah avant de venir dans ce monde est une question que beaucoup se posent, souvent entourée d’un aspect mystérieux, presque magique. Qu’est-ce qui s’est passé avant notre naissance ?
Cette interrogation éveille naturellement la curiosité de ceux qui cherchent à comprendre ce qui a pu se dérouler avant notre existence terrestre.
La réponse est claire : oui, nous avons fait un contrat avec Allah. Mais comment ? Sous quelle forme ? Il y a plusieurs avis à ce sujet, et nous allons les explorer en commençant par ce qu’en dit le verset 172 de la sourate Al-Arâf.
Dans ce verset, Allah nous explique que tous les êtres humains ont été questionnés avant leur venue au monde. Allah dit :
« و إذ أخَذَ رَبُکَ مِن بَنی آدَمَ مِن ظُهورِهِم ذُریَّتَهُم و أشهَدَهُم علی أنفُسِهِم ألَستُ برَبِّکُم قالوا بَلی شَهِدنا أن تَقولوا یَومَ القیامةِ إنّا کُنّا عَن هذا غافِلین »
[1]Sourate Al-Arâf, verset 172
« Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : ‘Ne suis-Je pas votre Seigneur ?’ Ils répondirent : ‘Mais si, nous en témoignons.’ Alors Allah dit : ‘Vous n’avez pas le droit de dire, au Jour de la Résurrection, que vous ne saviez pas.' »
Avant même notre naissance, Allah a posé cette question à tous les êtres humains, et nous avons répondu affirmativement, témoignant de l’unicité divine et de notre croyance en Lui. Ce verset est fondamental car il montre qu’il y a eu une reconnaissance universelle de l’unicité de Dieu, que chacun a confirmé ce jour-là. Il est donc impossible, au Jour du Jugement, de prétendre que nous n’étions pas informés.
Ce verset prouve clairement que l’unicité de Dieu a été ancrée en nous dès le début de notre existence spirituelle, avant même notre venue sur Terre.
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Cours de Fiqh en ligneLes grandes questions autour de l’engagement avec Allah
Dans la continuité de l’analyse du verset 172 de la sourate Al-Arâf, plusieurs questions importantes surgissent, que nous allons examiner une par une pour mieux comprendre ce qu’elles impliquent.
Quand cet engagement a-t-il eu lieu ?
La première question que beaucoup se posent est : « Quand ce contrat avec Allah a-t-il eu lieu ? ». Il est clair que ce moment a précédé notre naissance, mais quand exactement ? Était-ce avant la création de tous les êtres humains ?
Le verset nous indique que cette interrogation divine a eu lieu avant même notre existence physique, lorsque nous n’étions que des âmes extraites des reins des fils d’Adam. Tous les êtres humains ont été créés spirituellement avant de prendre une forme physique sur Terre.
Cette notion peut sembler abstraite, mais elle indique que l’engagement avec Allah a précédé la vie matérielle, dans un temps hors de notre compréhension humaine. Le Coran et les traditions rapportent cette période comme étant celle où l’humanité a reconnu son Seigneur avant d’être envoyée sur Terre, une étape de la création où nous avons témoigné de l’unicité divine. Ce n’est qu’après cet engagement que nous avons été envoyés dans le monde physique pour vivre nos épreuves.
Comment cela s’est-il produit ?
La deuxième question est celle de la manière dont ce contrat s’est concrétisé. Certains se demandent : Était-ce une assemblée spirituelle ?. Est-ce qu’Allah nous a tous réunis dans une grande assemblée et nous a interrogés directement ?
Dans l’analyse, certains théologiens pensent que cette scène peut être interprétée de manière symbolique. Cependant, le texte du verset nous montre qu’Allah nous a clairement interrogés, et nous avons tous témoigné de son unicité. Que cette rencontre ait été physique ou purement spirituelle n’altère pas le fait que l’engagement a eu lieu.
Ce moment crucial a permis à chaque être humain de prendre conscience de l’existence divine, et cela avant même de vivre leur vie terrestre.
Cet acte de témoignage peut également être vu comme un événement spirituel universel, un instant où chaque âme humaine, même sans forme physique, a été consciente de la puissance et de l’unicité de son Créateur. Cette expérience collective est inscrite en chacun de nous, peu importe comment elle s’est déroulée.
Pourquoi avons-nous oublié cet engagement ?
Enfin, une autre question fréquente : Pourquoi ne nous rappelons-nous pas de cet événement ?. Si nous avons réellement témoigné de l’unicité d’Allah, pourquoi avons-nous perdu la mémoire de ce moment ?
L’oubli est en fait une partie intégrante du plan divin. Si nous avions conservé le souvenir de ce témoignage, les épreuves de la vie terrestre auraient perdu leur sens. Allah nous a fait oublier temporairement cette rencontre pour que nous puissions accomplir notre mission sur Terre de manière autonome, en exerçant notre libre arbitre.
Si nous avions été pleinement conscients de cette expérience, le concept de l’épreuve n’aurait plus de valeur, et nous n’aurions pas eu à choisir entre le bien et le mal, entre la foi et l’incrédulité.
Cet oubli est donc une miséricorde divine. Cela nous permet de vivre notre vie de manière authentique, en cherchant à retrouver, à travers nos actions et nos choix, la vérité qui a déjà été gravée dans notre âme.
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Analyse du verset 172 de la sourate Al-Arâf
Dans l’analyse du verset 172 de la sourate Al-Arâf, deux points principaux ressortent clairement du texte :
L’unicité de Dieu : un engagement avant la naissance
Le premier point que l’on peut tirer de ce verset est qu’avant même notre naissance, Allah a interrogé tous les êtres humains. Le verset dit explicitement qu’Allah a extrait la descendance des fils d’Adam et les a fait témoigner sur eux-mêmes en leur demandant : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? ». Tous les êtres humains ont répondu par l’affirmative : « Oui, nous en témoignons. »
Ce témoignage est fondamental car il marque une reconnaissance universelle de l’unicité d’Allah avant même l’entrée des êtres humains dans le monde physique. C’est un moment où chaque individu a été confronté à la réalité de l’existence divine.
Ce point montre que la connaissance de Dieu est ancrée en nous avant même notre naissance, et que cette reconnaissance est universelle. Ainsi, ce premier point souligne le fait que chaque être humain est né avec une compréhension intrinsèque de l’unicité de Dieu.
Jour du Jugement : l’engagement avec Allah comme preuve irréfutable
Le deuxième point qui ressort de ce verset est qu’Allah nous a averti qu’au Jour du Jugement, nous n’aurons pas le droit de dire que nous ne savions pas. En d’autres termes, l’ignorance de ce témoignage ne pourra pas être utilisée comme excuse devant Allah lors de la résurrection. Nous avons tous témoigné de l’unicité d’Allah avant de venir sur Terre, et ce témoignage constitue une preuve contre nous.
Ce point est essentiel car il met en avant le fait que nous avons tous signé un contrat spirituel avec Allah, et cela implique une responsabilité. Le jour du Jugement dernier, aucun être humain ne pourra prétendre qu’il n’avait pas connaissance de l’unicité divine. Ce verset nous rappelle que l’oubli de ce contrat sur Terre fait partie de l’épreuve, mais l’engagement pris reste gravé en nous.
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Les Hadiths expliquant le contrat avec Allah avant la naissance
Dans l’analyse du verset 172 de la sourate Al-Arâf, plusieurs Hadiths viennent compléter la compréhension de cet événement où Allah a interrogé tous les êtres humains avant leur naissance.
Ces Hadiths sont des explications précieuses des Imams, qui apportent une lumière supplémentaire sur la signification de ce contrat spirituel :
L’engagement divin gravé en nous : Explication du Premier Hadith
Le premier Hadith rapporté par l’Imam Al-Bâqir (a) dans le livre Elal al-charâye’, volume 1, page 118, explique l’interrogation d’Allah mentionnée dans le verset 172 de la sourate Al-Arâf.
Voici le texte complet du Hadith en arabe et en français [2]Elal al-charâye’, de Al-Chaykh Al-Sadouq, volume 1, page 118 :
« عن زرارة قال: سألت أبا جعفر (عليه السلام) عن قول الله عز وجل: (وإذ أخذ ربك من بني آدم من ظهورهم ذريتهم وأشهدهم على أنفسهم ألست بربكم قالوا بلى) قال: ثبتت المعرفة ونسوا الموقت وسيذكرونه يوما، ولولا ذلك لم يدر أحد من خالقه ولا من رازقه. »
Zurarah a posé une question à l’Imam Al-Bâqir (a) concernant ce verset :
« ألَستُ بِرَبِّکُم قالوا بَلی »
« Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils répondirent : Oui, nous en témoignons. »
Les élèves de l’Imam lui ont demandé : Que signifie ce verset ? Qu’est-ce qui s’est passé avant notre naissance ?
L’Imam répondit :
« ثَبَتَتِ المَعرفةَ و نَسوا المُوَقَّت و سَیَذکُرونَه یوماً و لولا ذلک لَم یَدِر أحَدٌ مَن خالِقُهُ و لا مَن رازِقُهُ »
« La connaissance (de l’unicité d’Allah) a été ancrée en eux, mais ils ont oublié l’heure exacte (de cet événement) et ils s’en souviendront un jour. Sans cela, personne n’aurait su qui est son Créateur et qui est son Pourvoyeur. »
L’Imam explique que lors de cet événement, Allah a gravé la connaissance de l’unicité divine en chaque être humain. Cette connaissance est inscrite profondément en nous, même si nous en avons temporairement oublié les détails.
Il ajoute que cet oubli est volontaire, car si nous nous souvenions constamment de cet engagement, nous n’aurions plus besoin de chercher la vérité ou de reconnaître Allah comme notre Seigneur.
Cet oubli permet aux humains de vivre leurs épreuves sur Terre de manière authentique, tout en étant guidés par une connaissance innée de leur Créateur.
Ce concept de Fitrah est central dans l’enseignement de l’Imam. Il désigne la nature spirituelle et la raison profonde qui relie chaque être humain à Allah.
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Explication approfondie du Premier Hadith (Elal al-charâye’)
L’analyse de ce premier Hadith nous éclaire sur plusieurs points essentiels concernant l’engagement pris avec Allah avant notre naissance et son lien avec la vie terrestre. L’Imam Al-Sâdiq (a) offre une explication concise mais profonde qui est décomposée en plusieurs étapes.
- La connaissance divine inscrite en chaque être humain
Le premier point mis en avant par l’Imam est que Allah a ancré la connaissance divine en chaque être humain. Cette connaissance de l’unicité divine est présente en nous, même si nous n’en sommes pas toujours conscients.
Elle fait partie de ce que l’on appelle Al-Fitrah, une connaissance instinctive qui relie chaque être humain à son Créateur. Cette connexion spirituelle est présente en chacun de nous dès le début de notre existence spirituelle, avant même notre venue sur Terre.
- L’oubli divin : une épreuve essentielle
Le deuxième point de l’analyse est que l’oubli de cet événement est une partie essentielle du plan divin. L’Imam Al-Sâdiq (a) explique que si nous nous rappelions constamment de cette rencontre avec Allah, les épreuves de la vie n’auraient plus de sens.
En effet, si nous savions d’emblée que nous avons témoigné de l’unicité divine, nous ne pourrions pas exercer notre libre arbitre de manière authentique. L’oubli temporaire permet à chaque individu de choisir consciemment de suivre le chemin de la foi ou non, et ainsi, de donner un sens véritable aux épreuves de la vie.
- Le rappel de l’engagement au Jour du Jugement
Enfin, l’Imam mentionne que, un jour, nous nous rappellerons de tout ce qui s’est passé avant notre naissance. Ce rappel surviendra soit dans cette vie, à travers une quête spirituelle, soit au Jour du Jugement, où tout sera révélé.
L’Imam précise que si Allah n’avait pas ancré cette connaissance en nous, il aurait été impossible de reconnaître notre Créateur. C’est cette Fitrah qui permet à chaque être humain, consciemment ou inconsciemment, de chercher la vérité divine.
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Le rôle des Prophètes et des Imams dans l’engagement spirituel avec Allah
Le deuxième Hadith que l’Imam Al-Sâdiq (a) rapporte dans le livre Elal al-charâye’, volume 1, page 118, nous éclaire sur le moment où Allah a créé les êtres humains et leur a demandé de reconnaître leur Seigneur.
Voici le texte complet du Hadith en arabe et en français [3]Elal al-charâye’, de Al-Chaykh Al-Sadouq, volume 1, page 118 :
« عن أبي عبد الله (عليه السلام) قال : لما أراد الله عز وجل أن يخلق الخلق خلقهم ونشرهم بين يديه ثم قال لهم من ربكم ؟ فأول من نطق رسول الله (صلى الله عليه وآله) وأمير المؤمنين والأئمة (صلوات الله عليهم أجمعين) فقالوا : أنت ربنا ، فحملهم العلم والدين ، ثم قال للملائكة هؤلاء حملة ديني وعلمي وأمنائي في خلقي وهم المسؤولون ، ثم قيل لبني آدم أقروا لله بالربوبية ولهؤلاء النفر بالطاعة والولاية فقالوا نعم ربنا أقررنا ، فقال الله جل جلاله للملائكة اشهدوا ، فقالت الملائكة شهدنا على أن لا يقولوا غدا إنا كنا عن هذا غافلين أو يقولوا إنما أشرك آباؤنا من قبل وكنا ذرية من بعدهم أفتهلكنا بما فعل المبطلون ، يا داود ، الأنبياء مؤكدة عليهم في الميثاق . »
Dans ce Hadith, l’Imam Al-Sâdiq (a) explique que lorsque Allah a décidé de créer les êtres humains, Il les a créés et les a mis devant Lui avant même leur création physique. Puis, Allah leur a posé la question :
« مَن ربُّکُم؟ »
« Qui est votre Seigneur ? »
Le premier à répondre fut le Prophète Mohammad (s), suivi par l’Imam Ali (a) et les Imams (a). Ils ont tous témoigné en disant :
« أنت ربُّنا »
« Ô Allah, Tu es notre Seigneur. »
Après cela, Allah leur a confié la connaissance et la religion, puis s’est adressé aux anges, en leur disant :
« هولاءِ حَمَلَةُ دینی… »
« Eux, ce sont les gardiens de ma religion et de ma connaissance, mes fidèles sur ma création. »
Ce Hadith montre non seulement le rôle central des Imams et du Prophète dans la transmission de la religion, mais aussi l’engagement pris par toute l’humanité de reconnaître Allah comme son Seigneur, un engagement qui sera rappelé au Jour du Jugement.
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L’unicité divine au cœur de la Fitrah humaine
Dans le livre Al-Tawhid de Al-Chaykh Al-Sadouq, volume 1, page 329, un autre Hadith de l’Imam Al-Sâdiq (a) traite du concept de Fitrah. [4]Al-Tawhid, de Al-Chaykh Al-Sadouq, volume 1, page 329
Abdullah Ibn-Sanân pose une question à l’Imam concernant le verset de la sourate Ar-Rûm, verset 30, qui mentionne Al-Fitrah :
« فِطرَةَ اللهِ الّتی فَطَرَ النّاسَ عَلَیها »
« La nature (Fitrah) créée par Allah sur laquelle Il a formé les êtres humains. » [5]Sourate Ar-Rûm, verset 30
Abdullah demande à l’Imam : Que signifie Al-Fitrah ?
L’Imam répond :
« ما تِلکَ الفِطرة؟ »
« Quelle est cette Fitrah ? »
« قالَ هی الإسلام »
« C’est l’Islam, »
« فَطَرَهُمُ الله حینَ میثاقَهُم علی التّوحیدِ »
« Allah les a créés et, au moment de l’engagement, Il les a fondés sur l’unicité divine. »
Ce Hadith explique que l’unicité divine est au cœur de la Fitrah des êtres humains. Allah a créé chaque être humain avec une nature spirituelle qui reconnaît instinctivement l’unicité d’Allah, et c’est cette soumission à l’Islam qui constitue la base de leur existence.
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L’engagement divin inévitable inscrit en chaque être humain
Le quatrième Hadith se trouve dans le livre Al-Kâfi, volume 5, page 504, Hadith numéro 4. Ce Hadith rapporte également l’événement où Allah a interrogé tous les êtres humains avant leur naissance au sujet de l’unicité divine [6]Al-Kâfi, volume 5, page 504, Hadith numéro 4 :
« ألَستُ بِرَبِّکُم قالوا بَلی »
« Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils répondirent : Oui. »
Puis, l’Imam Al-Sâdiq (alayhé al-salam) explique :
« فَکُلُّ شیءٍ أخَذَ اللهُ مِنهُ المیثاق فَهوَ خارجٌ و إن کانَ علی صَخرَةٍ صَماء. »
« Tout ce dont Allah a pris l’engagement ressortira, même s’il était sur une pierre dure. »
Ce Hadith met en lumière le fait que tout ce qui a été soumis à l’engagement d’Allah se manifestera, peu importe les circonstances. Même si cet engagement semble caché ou oublié, il est inscrit dans la nature profonde de chaque être humain et réapparaîtra au moment opportun.
Ce témoignage de l’unicité divine, pris avant la naissance, est une responsabilité collective que chaque être humain porte en lui, et il est indissociable de son existence, même s’il semble enfoui dans l’inconscience.
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L’analyse finale
Pour conclure, nous avons désormais une compréhension plus claire de ce que nous apprend le verset 172 de la sourate Al-Arâf et des Hadiths qui le commentent.
L’engagement avant la naissance
Tout d’abord, il est certain qu’Allah a interrogé tous les êtres humains avant leur naissance, et que nous avons tous témoigné de l’unicité divine.
Cet engagement spirituel précède notre existence physique, et nous avons répondu affirmativement à la question posée par Allah : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? ».
Cette reconnaissance universelle a été dirigée en premier lieu par le Prophète Mohammad (s) et les Imams (a), comme nous l’indiquent les Hadiths.
La manière dont cela s’est produit
La question de savoir comment cela s’est produit demeure plus complexe. Selon les Hadiths, il est mentionné que toute la création, pas seulement les êtres humains, a été interrogée par Allah.
Ce moment pourrait avoir eu lieu sous forme d’une assemblée spirituelle, ou peut-être était-ce une manière symbolique d’exprimer que cette connaissance de Dieu a été implantée au fond de chaque être humain.
Ce qui est sûr, c’est que cette connaissance innée de l’unicité divine, que l’on appelle la Fitrah, est présente en nous depuis le début de notre existence spirituelle.
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Pourquoi ne nous en souvenons-nous pas ?
L’oubli est une composante essentielle du plan divin. Si nous nous souvenions constamment de cet événement, notre libre arbitre serait compromis, et les épreuves de la vie terrestre n’auraient plus de sens.
Allah a voulu que nous vivions nos épreuves sur Terre de manière autonome, en cherchant à redécouvrir cette vérité déjà inscrite dans notre âme à travers nos actions et nos choix.
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Conclusion
Bien que nous n’ayons pas de souvenir conscient de cet engagement, nous sommes tous nés avec une connexion innée à Allah. Cette vérité est inscrite au plus profond de notre être, et c’est à nous de la redécouvrir au fil de notre vie terrestre.
Regardez la vidéo complète de cette question et réponse ci-dessous :
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Références
| ↑1 | Sourate Al-Arâf, verset 172 |
|---|---|
| ↑2, ↑3 | Elal al-charâye’, de Al-Chaykh Al-Sadouq, volume 1, page 118 |
| ↑4 | Al-Tawhid, de Al-Chaykh Al-Sadouq, volume 1, page 329 |
| ↑5 | Sourate Ar-Rûm, verset 30 |
| ↑6 | Al-Kâfi, volume 5, page 504, Hadith numéro 4 |
