L’histoire de Fatima Zahra (a) la fille du Prophète Muhammad (s). Dans cet article vous lisez l’histoire et la biographie complète de Fatima Zahra (a).
Cet article de la boutique islamique Razva est tiré du livre Muntaha al-Âmal de Cheikh Abbas al Qummi.
Sommaire
Naissance de Fatima Zahra (a)
Selon Cheikh at-Tûsî dans le livre « Misbâh al-Mutahajjid » ainsi que la plupart des ulémas, la dame Fatima Zahra (a) naquit le vendredi 20 Jumâda al-Âkhira de l’année cinq après al-Bi‘tha.[1]Al-Bi‘tha, c’est le commencement de la prophétie du Prophète Muhammad (s).
Un jour, le noble Prophète Muhammad (s), accompagné du Prince des croyants, l’Imam Ali (a), ‘Ammâr b. Yâsir, al-Mundhar b. ad-Dahdâh, Abû Bakr, Umar, al-Abbas b. Abd al-Muttalib et Hamzat b. Abd al-Muttalib, était à Abtah.[2]Une région entre La Mecque et Minâ
L’ange Gabriel descendit sous sa forme originale, déployant ses ailes qui couvrirent l’Est et l’Ouest du monde, lui disant :
« Ô Muhammad ! le Très-Elevé, le Très Haut te passe la paix et t’ordonne de te séparer de Khadidja 40 jours. »
Le Prophète Muhammad (s) ne rencontra plus Khadidja (a). Il se mit à jeûner les jours et ne s’occupait que des actes d’adoration durant toute la nuit. Il envoya ‘Ammâr b. Yâsir chez Sayyida Khadidja (a) pour lui dire :
« Ô Khadidja ! Le fait que je ne vienne pas chez toi, n’est pas dû à une haine quelconque ou parce que je suis hostile envers toi, mais mon Seigneur me l’a ordonné. Certes, chaque jour, Dieu et les anges sont fiers de toi. Reste à la maison et je resterai chez Fatima bt. Asad[3]Elle est la mère de l’Imam Ali (a). jusqu’à la fin de l’ordre divin. »
La mère de Fatima Zahra (a), Khadija (a) pleurait plusieurs fois par jour de l’éloignement du Prophète Muhammad (s).
Après 40 jours, l’ange Gabriel descendit, et dit au Prophète Muhammad (s) :
« Ô Muhammad ! le Très-Elevé, le Très Haut te passe le salut de paix et t’ordonne de te préparer à Son présent et Son cadeau. »
Puis, l’ange Michel descendit et mit devant lui, un plateau qui fut couvert par une serviette en soie légère du Paradis et dit :
« Ton Seigneur dit : ce soir, romps le jeûne par ce repas. »
D’après l’Imam Ali (a), au moment de la rupture de jeûne, le Prophète (s), m’ordonnait toujours d’ouvrir la porte afin que tout celui qui veut entrer et manger le repas avec le Prophète (s), puisse venir.
Mais après avoir reçu le message de Dieu, il m’ordonna de ne permettre à personne d’entrer, car ce repas est interdit aux autres.
Dans le plateau-repas, il y avait des fruits du Paradis, une grappe de dattes et de raisins et un peu d’eau paradisiaque. Il mangea des fruits et de l’eau.
L’ange Gabriel versa de l’eau d’un vase du Paradis sur ses mains bénies, Michel les lava et Israfil les essuya avec une serviette paradisiaque. Le reste de nourriture et les récipients sont montés au ciel.
Le Prophète (s) se leva pour faire la prière (surérogatoire), mais Gabriel lui dit :
« Ce n’est pas le moment de la prière ; tu dois aller chez Khadidja. Ce soir, Dieu veut créer un enfant béni de ta génération. »
Il se dirigea vers la maison. Khadidja (a) raconte :
« Je m’habituais à la solitude. Dans la nuit, je fermais la porte, j’accrochais les rideaux, j’accomplissais la prière, j’éteignais la lampe à pétrole et je dormais.
Une nuit, lorsque je dormais, j’ai entendu quelqu’un frapper à la porte de la maison. Je demandai qui est-ce ? Personne ne mérite frapper à cette porte que Muhammad (s).
Le Prophète (s) répondit : « Ô Khadidja ! ouvre la porte ! C’est moi, Muhammad. »
Quand j’entendis sa voix exaltante, je me levai et ouvris la porte. À partir de ce soir, je sentis la lumière de Fatima Zahra (a) en moi. »
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Grossesse de Khadidja (a)
Selon un hadith authentique, cheikh as-Sadûq rapporte d’après al-Mufaddal b. ‘Umar : j’ai posé une question de l’Imam as-Sâdiq (a) concernant la naissance de Sayyida Fatima az-Zahrâ’ (a), il répondit :
Quand Khadidja (a) se maria avec le Prophète (s), en raison de l’hostilité des femmes de La Mecque, elles rompirent la relation avec elle. Elles ne la saluèrent plus et ne permirent pas aux autres femmes d’aller chez elle.
Cela attristait beaucoup Khadidja mais en plus de cela, elle s’inquiétait pour le Prophète (s). Elle avait peur que les gens le blessent et le tourmentent.
Lorsqu’elle tomba enceinte de Fatima Zahra (a), cette dernière lui parlait et la consolait. Khadidja cachait cela au Prophète (a). Un jour, il entra et entendit Khadidja en train de converser avec quelqu’un mais il ne vit personne. Il lui demanda à qui elle parlait ? Khadidja (a) répondit :
« J’ai un enfant dans mon ventre qui me parle. »
Le noble Prophète (s) dit : l’ange Gabriel vient de m’informer que cet enfant est une fille et grâce à Allah, ma descendance sera d’elle, une génération bénie et pure. Ses enfants seront les Imams et les Guides de la religion. Après la fin de la prophétie, Dieu les considère comme Ses califes sur terre.
Quand le moment de l’accouchement s’approcha, Khadidja (a) informa les femmes qurayshites et hachémites de venir chez elle, mais elles refusèrent et lui répondirent :
« Tu ne nous as pas écouté et tu t’es mariée avec Muhammad qui était pauvre et orphelin. Maintenant nous n’avons rien à voir avec toi et nous ne t’aidons plus. »
En entendant leur réponse, elle devint très triste. Soudain, elle vit quatre belles femmes dignes qui ressemblaient aux femmes hachémites. Khadidja (a) eut peur, l’une des dames lui dit :
« N’aie pas peur ô Khadidja ! Nous sommes envoyées par Dieu envers toi et nous sommes ici pour te secourir. C’est moi Saraï[4]L’épouse du Prophète Abraham (a)., la deuxième est Assya bt. Muzâhim[5]L’épouse du Pharaon qui sera ton intime dans le Paradis, la troisième est Marie bt. ‘Imrân[6]La mère du Prophète Jésus (a). et la quatrième est Umm Kulthûm[7]La sœur du Prophète Moïse (a).. Allah nous a envoyées afin d’être auprès de toi lors de l’accouchement. »
L’une d’elles s’assit à son côté droit, l’autre à son côté gauche, la troisième devant elle et la quatrième derrière. Puis, la lumière bénie de Fatima Zahra (a) descendit.
Dès qu’elle arriva à la terre, sa lumière se diffusa et éclaira l’Est et l’Ouest du monde. Dix houris vinrent à la maison de Khadidja (a) en ayant des vases et des récipients.
La dame qui était devant Khadidja (a), prit Fatima Zahra (a) et la lava (al-Ghusl). Avec deux tissus plus blancs que le lait et plus parfumés que le musc et l’ambre, elle couvrit la tête et le corps de Fatima az-Zahrâ’ (a). Ensuite, elle se mit à parler avec le bébé et ce dernier dit :
« J’atteste qu’il n’y a de dieu qu’Allah, que mon père est certainement l’Envoyé de Dieu et le Maître des prophètes, que mon époux est le Maître des successeurs (des prophètes) et que mes enfants sont les Maîtres des descendants. »
Fatima Zahra (a) salua ces dames et les appela par leur nom. Les houris et les dames étaient heureuses de la naissance de la Maîtresse des femmes des mondes.
Une lumière qui n’avait jamais été vue auparavant s’apparut du ciel. Les femmes donnèrent Fatima Zahra (a) à Khadidja (a), en disant :
« Prends cette fille qui est immaculée et purifiée. Dieu bénit cette fille et ses descendants. »
Sayyida Khadidja (a) prit heureusement son bébé et l’allaita.
Noms et surnoms de Fatima Zahra (a)
Yûnus b. Zabyân rapporte de l’Imam as-Sâdiq (a) un hadith authentique selon lequel il (a) dit :
Fatima Zahra (a) possède neuf noms auprès d’Allah : Fatima, as-Siddîqa, al-Mubâraka, at-Tâhira, az-Zakîyya, ar-Râdîya, al-Marzîyya, al-Muhadditha et az-Zahrâ’.
L’Imam (a) continua : Fatima signifie celle qui est exempte de tout mal. Si l’Imam Ali, le Commandeur des croyants (a), n’avait pas existé, personne ne serait digne d’être son mari sur terre jusqu’au Jour Dernier. »[8]Cheikh as-Sadûq, al-Khisâl, vol 2, p 414 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 10
Ce hadith prouve la supériorité de l’Imam Ali (a) sur tous les prophètes (a), sauf le Prophète Muhammad (s). Selon ce hadith, certains considèrent que Sayyida Fatima (a) est également supérieure aux prophètes (a).[9]‘Allâma al-Majlisî, Jalâ’ al-‘Uyûn, p 90
Il y a de nombreux hadiths chiites et sunnites qui disent que la Dame Fatima (a) s’appela Fatima, car Dieu le Très-Haut rompt et éloigne Fatima et ses chiites du feu de l’Enfer.
Son autre titre est al-Batûl. Le Prophète (s) fut interrogé concernant sa chère fille, Fatima Zahra, pourquoi l’appelles-tu « al-Batûl » ?
Il répondit : parce que contrairement à des autres femmes, elle a le privilège de ne pas avoir de menstruation.[10]Cheikh as-Sadûq, Ma‘âny al-Akhbâr, p 64
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Signification des noms
‘Allâma al-Majlisî interprète les noms de Sayyida Fatima (a) :
« As-Siddîqa » : véridique
« Al-Mubâraka » : ayant une bénédiction dans la connaissance, la vertu, le mérite, le miracle et dans la procréation
« At-Tâhira » : pure de l’imperfection
« Az-Zakîyya » : celle qui croît dans les perfections et les vertus
« Ar-Râdîya » : celle qui est satisfaite du destin déterminé par Dieu
« Al-Mardîyya » : celle qui est agréée auprès d’Allah
« Al-Muhaddatha » : celle avec qui l’ange parle
« Az-Zahrâ’ » : lumineuse, en apparence et spirituellement.
Généalogie de Fatima Zahra (a)
La lignée de Sayyida Fatima (a) est la plus connue et est, également, la plus haute des lignées.
Son père
Le père de la Dame de Fatima Zahra (a) est le Maître des hommes, le Prophète Muhammad (s).
En ce qui concerne le statut de la Dame Fatima (a), l’honneur et la fierté de faire partie du Messager de Dieu et d’être son bien-aimée lui suffit. Elle était l’enfant le plus cher du noble Prophète (s) parmi ses fils et ses filles.
Sa mère
La mère de la Majestueuse Fatima Zahra (a) est Sayyida Khadidja bt. Khuwaylid (a). Cette dernière était, pendant l’époque pré-islamique, connue sous le surnom de « Maîtresse des femmes qurashites ». Après l’islam, elle fut surnommée « Mère des croyants ».
Sayyida Khadidja (a) et le Prophète (s) se rassemblent dans « Qussay b. Kilâb ». Il était le troisième ancêtre de Khadidja (a) et le quatrième ancêtre de l’Envoyé de Dieu. Ce lignage remonte au Prophète Abraham (a).
Aucune femme n’est semblable à la dame Khadidja (a). Elle est la mère de la meilleure femme, Fatima Zahra (a) et la grand-mère de l’Imam al-Hasan (a) et de l’Imam al-Husayn (a), par lesquels, la descendance du Prophète Muhammad (a) continua exclusivement.
Richesse de Khadidja (a)
Parmi les commerçants de Quraych, Sayyida Khadidja (a) était la personne la plus riche.
Les narrateurs rapportent : les marchands spéculaient avec son argent. Ils emportaient les marchandises dans d’autres villes y compris Cham et y vendaient. Ils achetaient également des choses comme les vêtements et les nourritures dont les gens de La Mecque avaient besoin.
Ainsi, sa richesse augmentait de jour en jour.
Commerce du Prophète (s) avec les biens de Khadidja (a)
D’après al-Wâqidî, l’oncle du Prophète Muhammad (s), Abû Talib, lui dit :
« Ô mon neveu ! Nous n’avons pas d’argent pour faire du commerce et notre vie est difficile. C’est la caravane commerciale de ton peuple. Elle se rend à Cham.
Khadidja envoie des hommes pour faire du commerce et des profits. Elle a entendu à propos de toi et de ta fiabilité. Alors, si tu pars avec eux, elle te préférera aux autres.
Mais, tu peux le refuser, si tu ne veux pas aller à Cham. Moi aussi, je crains le complot des juifs contre toi. Me permets-tu de lui parler de ce sujet ? »[11]‘Uyûn al-Athar, Ibn Sayyid an-Nâs, Dâr al-Qalam (Beyrouth), 1414 h, vol 1, p 61 – 62
Il parla à Khadidja (a) et elle accepta en lui faisant une belle réception. Elle le connut bien et sut qu’il n’est pas comme les autres jeunes de Quraych.
Sayyida Khadidja (a) envoya avec lui, son servant, nommé Maysara. Quand ils arrivèrent dans la ville Cham, le Prophète Muhammad (s) réduisit de moitié l’argent qu’il gagna en vendant les marchandises. Avec l’autre moitié, il acheta un autre produit à Cham et ainsi, il put faire un très bon profit.
Parmi les commerçants qui faisaient du commerce avec le bien de Khadidja (a), jusqu’à ce temps-là, personne n’avait réussi à acquérir un tel avantage.
En route, Maysara vit des choses étranges du Prophète (a), y compris un nuage qui l’accompagnait en lui jetant une ombre sur la tête.
Lorsqu’ils revinrent à La Mecque, le servant raconta à la Dame Khadidja (a) ce qu’il avait vu. En entendant ces mots, l’amour du Prophète Muhammad (a) fut tombé dans son cœur. Elle sut avec certitude qu’il est un homme grand et bientôt, sa lumière remplira le monde entier.
Mariage du Prophète Muhammad (s) avec Khadidja (a)
Le Prophète (s) parla à son oncle et son éducateur, Abû Talib, de Khadidja (a). Abû Talib s’en était énormément réjouit. Il connaissait la place et la noblesse de Khadidja, surtout que celle-ci avait jusque là rejeté toutes les propositions de mariage venant des chefs de Quraysh.
Abû Talib, accompagné de Hamza et de ses autres oncles, alla chez Khuwaylid, le père de Sayyida Khadidja (a), et lui demanda l’autorisation de mariage de sa fille au Prophète Muhammad (s), et il accepta.
Statut de Sayyida Khadidja (a) auprès du Prophète (s)
L’amour de la Mère des croyants, Khadidja (a), avait envahi l’esprit du Prophète (s). Auprès de lui, elle avait un grand rang. A propos de la passion profonde du Prophète (s) pour Khadidja (a), Aïcha dit :
« Le Messager de Dieu ne sortait de la maison sans se souvenir de Khadidja et sans la louer.
Un jour, il s’est souvenu de Khadidja. Cela a éveillé ma jalousie et j’ai dit : est-ce qu’elle n’était qu’une vieille femme et Allah, pour toi, l’a remplacé par une autre meilleure ?[12]Elle parlait d’elle-même. Elle voulait dire que Dieu a remplacé Khadidja par Aïcha.
Il (s) s’est mis en colère et dit : non, par Dieu ! Allah ne l’a pas remplacé par une autre meilleure. Khadidja a cru en moi lorsque les gens m’ont nié. Elle m’a aidé avec sa richesse quand les hommes m’ont privé. Allah m’a offert des enfants d’elle alors qu’Il m’a privé d’enfants des autres femmes. »[13]Al-Isty‘âb, Ibn ‘Abd al-Birr, Dâr al-Jayl (Beyrouth), 1412 h, vol 4, p 1824; Al-Isâba, Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya (Beyrouth), 1415 h, vol 8, p 103
En raison des compliments du Prophète (s), Aïcha était très jalouse de la Dame Khadidja (a). Elle dit :
« Je n’ai envié aucune femme autant que j’enviais Khadidja. Le Messager d’Allah ne m’a pas épousé tant que Khadidja était en vie. »[14]Al-Isâba, Ibn Hajar al-‘Asqalânî, vol 8, p 62
Vers le Paradis
Le Prophète Muhammad (s) s’attrista beaucoup pour le décès de Sayyida Khadidja (a). Il se chargea lui-même de de l’enterrement de son chère épouse.
Il lava (les ablutions majeures) son corps pur, l’ensevelit dans un linceul et effectua sa prière mortuaire. Ensuite, le noble Prophète (s) creusa une tombe, y entra, puis l’enterra.
La dixième année après al-Bi‘tha s’appelle « l’année de tristesse ». Au cours de cette année, Sayyida Khadidja (a) et Abu Talib (a) furent décédés.
La nomination de cette année comme l’année de tristesse fut due au profond chagrin du Prophète (s) pour la perte de son épouse et de son oncle. Cela montre leur statut auprès du Prophète (s) et son respect envers eux.
La Dame Khadidja (a) quitta sa fille aimée, Fatima (a), alors qu’elle n’était qu’un enfant. Sayyida Fatima (a) était, dans l’enfance, très gentille avec son père, au moment où, les qurayshites lui infligeaient des souffrances.
Elle était tout comme sa mère. Au lieu de Sayyida Khadidja (a), c’était elle qui consolait la solitude du Prophète (s). En raison de son grand amour et sa faveur pour son père, Fatima Zahra (a) fut surnommée « la mère de son père ».
Mariage de Fatima Zahra (a)
Lorsque Sayyida Fatima Zahra (a) atteignit l’âge du mariage, les têtes et les chefs de Quraysh demandèrent au Prophète (s) le mariage avec sa fille. Parmi eux, on peut mentionner Abû Bakr et Umar b. al-Khattab qui demandèrent Fatima en mariage, mais le Messager de Dieu la leur refusa.[15]At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya, 1410 h, vol 8, p 16 ; Târîkh al-Khamîs, Cheikh al-Bakry, Dâr as-Sâdir, vol 1, p 361
L’Envoyé d’Allah annonça aux gens que le mariage de Fatima était dans la main de Dieu et que c’est Allah qui décide à ce propos.
Après un certain temps, quelques compagnons proposèrent à l’Imam Ali (a) de l’épouser. Ils lui rappelèrent sa parenté avec le Prophète (s), les difficultés qu’il endura dans le chemin de l’islam et que c’est lui qui l’aidait partout.
Ils lui conseillaient qu’en plus de l’honneur du djihad, tu peux également avoir l’honneur du mariage avec la fille du Messager d’Allah.
Mais, l’Imam Ali (a) avait honte de le demander. Il alla chez le Prophète Muhammad (s) alors qu’il baissait la tête. Le Messager d’Allah lui dit :
« Qu’est-ce que tu veux, ô mon frère ? »
Il dit timidement :
« C’est à propos de Fatima. »
Le Prophète répondit avec joie et souris :
« Bienvenu ! Certes, Dieu m’a ordonné de te marier à ma fille. »
Le cœur du Prince des croyants (a) fut rempli d’aise par l’honorabilité que Dieu lui offrit. Il était déjà le cousin du Prophète (s) et bientôt il deviendra également son gendre.
Le verset 54 de la sourate al-Furqân a été révélé à ce propos :
« Et c’est Lui Qui a créé de l’eau un être humain et lui fit des liens de parenté et d’alliance. »
Selon certains exégètes du Coran, ce verset est lié à cet événement. Il parle de l’homme qui a deux liens : l’un est le lien de parenté et l’autre est l’alliance par les femmes.
Il fait référence à l’Imam Ali (a) qui était le cousin du Messager de Dieu (lien de parenté) et aussi son gendre (alliance par les femmes).[16]Majma‘ al-Bayân, Cheikh at-Tabrisî, Dâr al-Ma‘rifa, vol 7, p 273
Le Prophète (s) informa ses compagnons de l’ordre d’Allah à propos du mariage de sa chère fille, Fatima avec Ali (a). Il dit :
« Un ange m’est venu et dit : ô l’Envoyé de Dieu ! Allah t’envoie le salut de paix et te dit : certes, J’ai marié Fatima à Ali dans le Monde suprême. Alors, toi aussi, marie-la à Ali sur terre. »[17]Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 31 – 32
Le Prophète (s) était très content. Il se tourna vers Fatima Zahra (a) et dit :
« Je te marie au meilleur de mon peuple, la personne la plus savante et la plus vertueuse en terme de patience, celui qui est le premier musulman. »[18]Jam‘ al-Jawâmi‘, vol 6, p 398
Il dit encore à sa noble fille :
« Ô Fatima ! Sais-tu que Dieu, le Puissant et le Grand, a pris connaissance des gens de la terre, a choisi, parmi eux, ton père et l’a envoyé comme prophète ? Une autre fois, Il a pris connaissance des gens de la terre et a choisi ton époux. Puis, Il l’a révélé et moi, je l’ai marié (à toi) et je l’ai choisi comme mon successeur. »[19]Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 136
Il lui dit pour la troisième fois :
« Parmi mes compagnons, Ali est le premier musulman. Il est le plus savant et le plus patient d’entre eux. »[20]Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 11, p 605
Dans un autre hadith, il est rapporté :
« Si Ali n’avait pas été créé, aucun homme ne serait digne d’être l’époux de Fatima. »
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Dot de Fatima Zahra (a)
La dot et le mariage de Sayyida Zahra (a) étaient très simples. Le Prophète Muhammad (s) dit au Commandeur des croyants (a) :
« Ô Ali ! Possèdes-tu quelque chose ? »
L’Imam répondit :
« J’ai une épée, une armure et un cheval. »
C’était tout ce qu’il détenait. L’Envoyé d’Allah (s) lui dit : tu as besoin de ton cheval et de ton épée. Mais, vends ton armure.
L’Imam (a) se rendit au marché, la vendit à 480 dirhams et donna la somme au Messager de Dieu.
C’est la dot la plus basse que les pauvres donnaient à leur épouse. Ce fut parce que l’islam veut appliquer la simplicité dans l’ordre de mariage parmi les musulmans.
Le noble Prophète (s) donna un peu d’argent à Bilâl al-Habashî pour acheter un peu de parfum. Il fournit également de l’argent à Salman al-Farisi et Umm Salama pour acheter les autres meubles.
Ils ont préparé les éléments ci-dessous :
- une peau de mouton pour en servir comme le lit
- un oreiller en peau rempli de feuille de palmier
- un lit en bois de palmier
- un moulin à bras
- une outre
- deux jarres
- les vases en faïence[21]Hayât al-Imam al-Hasan b. Ali (a), Al-Qarashî, Dâr al-Balâgha, vol 1, p 39
Et quelques autres choses qui n’étaient pas précieuses à la vue des gens. Quand le Prophète (s) vit les vases de faïence, il dit :
« Bénédictions à la famille dont la plupart de ses vases sont en faïence. »
L’Imam Ali (a) prépara la maison. Il garnit la chambre de la mariée avec le sable. Il prit deux bois, les attacha avec une corde et en fit un cintre. C’était la maison du Commandeur des croyants (a) et la Maîtresse des femmes des mondes (a).
Contrevérités de Lammens sur la dot
Lammens[22]L’orientaliste belge déduisit de la simplicité de la dot de la Dame Fatima (a) que l’Envoyé de Dieu n’aimait pas sa fille, car il (s) la maria à un homme pauvre et les affaires de la vie de Fatima (a) étaient très simples.
La manque de connaissance de Lammens sur la vérité de l’islam le mena à cette déduction. Le Messager d’Allah dit :
« Les meilleures femmes de ma communauté sont celles qui ont la dot la plus moins chère. »[23]Man lâ Yahduruhu al-Faqîh, Cheikh as-Sadûq, Jâmi‘a Mudarrisîn (Qom), 1413 h, Deuxième édition, vol 3, p 386
L’Imam al-Kâzim (a) parle également de la simplicité du mariage à l’époque du Prophète (s) et dit :
« Au temps de l’Envoyé de Dieu, l’homme se mariait avec une femme en échange de l’enseignement d’une sourate du Coran ou d’un dirham ou d’une poignée de blé. »[24]Tahdhîb al-Ahkâm, Cheikh at-Tûsî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya (Téhéran), Quatrième édition, vol 7, p 366
Le Messager de Dieu maria un homme qui ne possédait rien et détermina l’enseignement d’une sourate du saint Coran comme la dot. Cette dot fut nommée la « dot de la sourate ».
Certes, l’islam encourage à faciliter le mariage et la dot; il interdit le sentiment de supériorité dans le couple ainsi que le fait qu’un conjoint se vante de sa lignée ou d’autre chose.
D’après l’islam, l’homme musulman est égal à la femme musulmane.
Serment de mariage
Le noble Prophète (s) fit le serment de mariage de Sayyida Fatima Zahra (a) et le Prince des croyants (a) en présence d’un grand nombre de ses compagnons.
Texte du serment de mariage
« Louange à Allah, Qui est loué pour Sa bénédiction, adoré pour Sa puissance et obéi pour Sa souveraineté. (Les créatures) se craignent de Son tourment et de son châtiment.
Son commandement est exécuté dans Son ciel et sur Sa terre. Celui qui a créé la création par Sa puissance, l’a distinguée par Ses commandements, l’a glorifiée par Sa religion, et l’a honorée par Son Prophète Muhammad (que la paix de Dieu soit sur lui et sa famille immaculée).
Allah, béni Son nom et exalté Sa grandeur, a fait de l’affinité par le mariage, une parenté subséquente et une matière imposée, par laquelle, les liens de parenté entremêlent et les gens s’unissent. Allah le Tout-Puissant dit :
Et c’est Lui Qui a créé de l’eau un être humain et lui fit des liens de parenté et d’alliance. Ton Seigneur est Omnipotent.[25]Coran, sourate 25, verset 54
L’Ordre de Dieu est exécuté par Sa prédestination (al-Qadâ’) et la fatalité divine est exécutée par Son destin (al-Qadar).
Chaque fatalité a un destin et chaque destin a un temps et pour chaque temps bien déterminé :
Allah efface ou confirme ce qu’Il veut et l’Ecriture primordiale est auprès de Lui.[26]Coran, sourate 13, verset 39
Allah, le Puissant et le Grand, m’a ordonné d’épouser Fatima avec Ali. Alors, si Ali est d’accord, je vous prends à témoin.
J’ai marié Fatima à Ali avec 400 Mithqâl de l’argent. C’est la Sunna droite et le devoir obligatoire. Que Dieu les réunisse, qu’Allah les bénisse, qu’Il leur accorde une descendance pure, qu’Il mette leur descendance comme les clés de la miséricorde et les sources de la sagesse et de la paix pour la communauté.
Je le dis et je demande pardon à Allah pour moi-même et pour vous. »
Puis, le Messager de Dieu ordonna au Commandeur des croyants (a) de parler. L’Imam (a) loua Allah et dit :
« C’est l’Envoyé d’Allah qui m’a marié à sa fille, Fatima, avec 500 dirhams. J’en suis satisfait. »
Le Prophète Muhammad (s) dit :
« Je t’ai marié à ma fille, Fatima, tout comme le Tout Miséricordieux t’a marié. Je suis satisfait de ce dont Allah est satisfait. Ali ; quel excellent beau-fils et quel excellent mari. Ta satisfaction en la volonté divine te suffit. »[27]Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, p 103
L’Imam Ali (a) annonça son contentement et tomba prosterné devant Dieu en Lui remerciant pour cette faveur qu’Il lui offrit. Le Messager d’Allah pria pour l’Imam (a) et sa chère fille.
Cette cérémonie se réalisa dans la mosquée du Prophète.
Banquet de mariage
Quand la nuit du mariage de ces deux lumières arriva, le Prophète dit à Ali (a) :
« Le banquet de mariage est nécessaire. »[28]Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, 1401 h, vol 13, p 681
Mais, l’Imam (a) n’avait plus rien à payer. Sa‘d b. ‘Ibâda apporta un bélier. Certains Ansar contribuèrent en donnant de maïs.[29]At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr Sâdir (Beyrouth), 1968 c, vol 8, p 21
Le Messager de Dieu donna des dirhams au Prince des croyants (a) pour acheter un peu de beurre fondu, de datte et de fromage.[30]Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, vol 43,p 132 L’Imam (a) les acheta et donna à l’Envoyé d’Allah. Ce dernier fêla la datte et le beurre fondu et les mélangea avec le fromage. Puis, il en servit les invités.
Asmâ’ bt. ‘Umays dit :
« La banquet du mariage d’Ali (a) fut le meilleur de son époque. »[31]At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr Sâdir (Beyrouth), 1968 c, vol 8, p 23
Prophète (s) parle à Fatima (a) de Ali (a)
Le Messager de Dieu parla avec sa fille de Ali (a) et de ses vertus. Il dit :
« Connais-tu le statut de Ali auprès de moi ? Il m’a suffi quand il avait 12 ans. Il s’est battu lorsqu’il avait 16 ans. Il a tué les champions de l’ennemi alors qu’il n’avait que 19 ans. À 20 ans, il a dissipé mes inquiétudes. Il a enlevé la porte de Khaybar à l’âge de 22 ans. »[32]Al-Amâlî, Cheikh as-Sadûq, Mu’assisa al-Bi‘tha (Qom), 1417 h, p 483
Nuit de la noce
Le Prophète (s) demanda à Umm Salama de mener Fatima Zahra (a) à la maison du Commandeur des croyants (a).
En compagnie de certaines femmes des Ansar et des Muhadjirin, elle amena la fille du Prophète (s). Elles y récitaient des chansons et des poésies.
Après la prière al-‘Ishâ’, l’Envoyé d’Allah se rendit chez Ali (a). Umm Ayman l’accueillit. Il lui dit :
« Mon frère est là ? »
Umm Ayman dit :
« Que mon père et ma mère soient en rançon pour vous, ô Messager d’Allah. Qui est votre frère ? »
« Ali b. Abi Talib. »
« Comment il est votre frère alors qu’il est l’époux de votre fille ? »
« Il est mon frère, ô Umm Ayman. »
Le Prophète (s) entra. Le couple se leva en son honneur. Il prit soin de Fatima (a), leva la tête et pria :
« Ô Allah ! Je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance, contre Satan réprouvé. »
Ensuite, il pria pour l’Imam (a) :
« Ô Allah ! Je le mets sous Ta protection, lui et sa descendance, contre Satan réprouvé. »[33]Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, 1401 h, vol 13, p 686
Il (s) dit à Fatima (a) :
« Certes, je t’ai marié à celui qui est un Maître dans ce bas monde et dans l’au-delà. Ne le haissent que les hypocrites. »[34]Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 44
Enfants de Fatima Zahra (a)
La Dame Fatima (a) eut quatre enfants :
- l’Imam al-Hasan (a)
- l’Imam al-Husayn (a)
- Zaynab al–Kubrâ (a)
- Zaynab as-Sughrâ (a) qui est connue sous le surnom de Umm Kulthûm.
Elle fut enceinte d’un fils qui fut nommé, par le Prophète (s), al-Muhsin ou al-Muhassin. Après le décès du noble Prophète (s), en raison de l’attaque d’Umar b. al-Khattab et ses partisans à la maison de Sayyida Fatima (a), al-Muhsin fut avorté.
Article connexe : Umar ibn Khattab attaque Fatima Zahra (a)
Dans un hadith, le Prophète (s) dit à l’Imam Ali (a) :
« Certes, il y a dans le Paradis un trésor pour toi. »
D’après Cheikh as-Sadûq, d’après ses professeurs : ce trésor dont le Messager de Dieu parle, est al-Muhsin qui fut avorté lors de l’attaque de Umar ibn Khattab.
Imam Hasan al-Mujtabâ (a)
L’Imam al-Hasan (a) est le premier enfant de Sayyida Fatima Zahra (a). Il naquit au meilleur mois auprès d’Allah, le mois du Ramadan, en l’an 3 de l’hégire.[35]Al-Isâba, Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya (Beyrouth), 1415 h, vol 2, p 60 ; Al-Isty‘âb, Ibn ‘Abd al-Birr, Dâr al-Jayl (Beyrouth), 1412 h, vol 1, p 384 ; Târîkh … Continue reading
Lorsque le Prophète Muhammad (s) fut informé de la naissance de cet enfant béni, il était très heureux. Il alla très tôt chez sa fille, Fatima Zahra (a), afin de lui féliciter pour son bébé.
Quand il y arriva, il prit Hasan ibn Ali (a) et le serra dans ses bras. Il leva les mains vers le ciel en priant :
« Ô Allah ! Je le mets sous Ta protection, lui et sa descendance, contre le Satan réprouvé. »[36]Al-Fusûl al-Muhimma, Al-Mâlikî al-Makkî, Dâr al-Hadîth (Qom), Première édition, 1379, vol 2, p 689
Al-Adhân[37]Appel à la prière et al-Iqâma[38]C’est aussi un appel à la prière qui ne diffère pas beaucoup d’al-Adhân du Prophète (s)
Le Prophète (s) fit al-Adhân à l’oreille droite du fils de Fatima Zahra (a) et puis il récita al-Iqâma à son oreille gauche.[39]Musnad al-Imâm Ahmad b. Hanbal, Ahmad b. Hanbal, Mu’assisa ar-Risâla, 1421 h, vol 39, p 297 ; Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, … Continue reading Selon les hadiths, cet acte apporte une protection pour l’enfant contre le Satan.[40]Jawâhir al-Kalâm, Cheikh Muhammad Hasan an-Najafî, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-‘Arabî (Beyrouth), Septième édition, 1981 a.c, vol 31, p 252
Nomination
Le Messager de Dieu (s) dit à son successeur, l’Imam Ali (a) :
« Est-ce que tu as nommé cet enfant béni ? »
Le Commandeur des croyants (a) répondit poliement :
« Je ne le fais pas sans vous, ô l’Envoyé de Dieu. »
Le Prophète dit :
« Moi aussi, je n’avance pas Allah. »
Un peu plus tard, l’Ange Gabriel descendit et dit au Prophète (s) :
« Appelle-le Hasan. »[41]Al-Amâlî, Cheikh at-Tûsî, Dâr ath-Thiqâfa (Qom), Première édition, 1414 h, p 367 ; Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, … Continue reading
Surnom
Le Prophète (s) surnomma l’Imam al-Hasan (a), le fils de Fatima Zahra (a), « Abâ Muhammad »[42]Usd al-Ghâba, Ibn Athîr, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî (Beyrouth), vol 2, p 9 (le père de Muhammad). C’était le seul surnom de l’Imam (a).
Al-‘Aqîqa[43]Al-‘Aqîqa est une pratique recommandée, et faire al-‘Aqîqa c’est-à-dire : sacrifier un animal comme mouton pour le bébé après sept jours de sa naissance.
Après sept jours de la naissance de l’Imam al-Hasan (a), l’Envoyé de Dieu (s) se rendit chez l’Imam Ali (a) et Fatima Zahra (a).
Il fit al-‘Aqîqa un bélier pour son petit-fils et donna une cuisse du bélier à la sage-femme.[44]Târîkh al-Khamîs, Cheikh al-Bakry, Dâr as-Sâdir, vol 1, p 418 Après cela, al-‘Aqîqa devint un acte recommandé.
Amour excessif du Prophète (s) pour al-Hasan (a)
L’Envoyé de Dieu (s) aimait beaucoup son petit-fils, al-Hasan (a). Il y a de nombreux hadiths, dans lesquels, il (s) fit l’éloge de lui.
Aïcha rapporte :
« Le Messager d’Allah (s) étreignait al-Hasan sur sa poitrine et disait : ô Dieu ! Certes, celui-ci est mon fils. Moi, je l’aime et j’aime celui qui l’aime. »[45]Al-Muttaqî al-Hindî, Kanz al-‘Ummâl, Mu’assisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 13, p 652 ; Majma‘ az-Zawâ’id, al-Haythamî, Maktabat al-Qudsî (le Caire), 1414 h, vol 9, p 176
Al-Barâ’ b. ‘ zib, l’un des compagnons du Prophète (s), dit :
« J’ai vu l’Envoyé d’Allah alors qu’al-Hasan (le fils de Fatima Zahra (a) ) était sur son épaule et il (s) disait :
ô Allah ! Certes, je l’aime, Toi aussi, aime-le. »[46]Sahîh al-Bukhârî, Al-Bukhârî, Dâr Tawq an-Najât, Première édition, 1422 h, vol 5, p 26 ; Sunan at-Tirmidhî, At-Tirmidhî, Dâr al-Gharb al-Islâmî (Beyrouth), 1998 a.c, vol 6, p 128 ; … Continue reading
Abd Allah b. Abbas raconte un autre hadith sur le fils de Fatima Zahra (a) :
« Le prophète Muhammad (s) venait en portant al-Hasan sur son cou. Il (s) a rencontré un homme. Ce dernier dit :
Quelle excellente personne, sur laquelle tu montes, ô garçon !
Le Messager de Dieu dit :
Quel excellent passager, il est. »[47]As-Sawâ‘iq al-Muhriqa, Al-Haytamî, Mu’assisa ar-Risâla (Liban), Première édition, 1417 h, vol 2, p 404
Le noble Prophète (s) dit sur al-Hasan, le fils de Fatima Zahra (a) :
« Celui qui est heureux de voir le Maître des jeunes du Paradis, qu’il voie donc al-Hasan. »[48]Târîkh Madîna Damishq, Ibn ‘Asâkir, Dâr al-Fikr, vol 13, p 209
Anas b. Mâlik rapporte qu’un jour, al-Hasan, le fils de Fatima az-Zahra (a) est venu chez le Prophète (s). J’ai voulu l’éloigner, mais il (s) dit :
« Malheur à toi, ô Anas ! Laisse mon fils et le fruit de mon âme. Quiconque lui fait mal, me fait mal et quiconque me fait mal, fait mal à Allah. »[49]Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’ssisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 12, p 125
Les hadiths sur les vertus du premier fils de Fatima Zahra (a), l’Imam al-Hasan (a) sont très nombreux. Nous vous en avons rapporté quelques uns.
Imam Husayn (a)
L’Imam al-Husayn (a) est le deuxième enfant de Fatima Zahra (a). Il naquit le troisième jour du mois de Sha‘bân.
Tristesse du Messager de Dieu (s) lors de sa naissance
Quand le Prophète Muhammad (s) apprit la naissance de son deuxième petit-fils, il se rendit très tôt chez sa fille. Il dit d’une voix triste :
« Ô Asmâ’ ! Donne-moi mon fils. »
Lorsqu’il le prit, il l’embrassa et se mit à pleurer. Étonnée, Asmâ’ dit :
« Que mon père et ma mère soient en rançon pour vous. Pourquoi pleurez-vous ? »
Il répondit, avec un visage couvert par des larmes :
« Pour mon fils, celui-ci. »
Asmâ’ qui s’étonna beaucoup, dit :
« Mais il est né maintenant !! »
Il dit :
« Un peuple rebelle le tuera. Qu’Allah ne lui procure pas mon intercession. »
Le Prophète (s) lui demanda de ne pas parler à Fatima Zahra de ce sujet.[50]Musnad Zayd b. Ali, Zayd b. Ali, Dâr Maktabat al-Hayât (Beyrouth), p 468 ; Mustadrak al-Wasâ’il, Al-Muhaddith an-Nûrî, Mu’assisa l al-Bayt li Ihyâ’ at-Turâth (Qom), vol 15, p 145
Ce que le Prophète (s) a fait après sa naissance
Le noble Prophète Muhammad (s) fit certaines actions conseillées lors de la naissance de l’Imam al-Husayn (s), y compris :
Al-Adhân et al-Iqâma
Le Messager d’Allah embrassa l’Imam al-Husayn (a) et fit appeler al-Adhân à son oreille droite. Puis, il (s) fit appeler al-Iqâma à l’oreille gauche.
La première voix que l’Imam al-Husayn (a) entendit, était celle de son grand-père.
Al-‘Aqîqa
Après sept jours de la naissance de l’Imam al-Husayn (a), le Messager d’Allah (s) ordonna de faire al-‘Aqîqa un bélier pour son petit-fils. Il distribua sa viande aux pauvres. Il donna également une cuisse du bélier à la sage-femme.[51]Musnad Zayd b. Ali, Zayd b. Ali, Dâr Maktabat al-Hayât (Beyrouth), p 468
Raser la tête
Le Prophète (s) ordonna de raser la tête d’al-Husayn (a) et de donner l’argent aux pauvres comme aumône, d’une quantité équivalente au poids de ses cheveux. Il pesa un dirham et demi.[52]Da‘â’im al-Islâm, Al-Qâdî an-Nu‘mân al-Maghribî, Mu’assisa l al-Bayt (Qom), Deuxième édition, 1385 h, vol 2, p 187
Ensuite, il (s) parfuma la tête de l’Imam (a) avec un parfum nommé al-Khalûq à base de safran.[53]Târîkh al-Khamîs, Cheikh al-Bakry, Dâr as-Sâdir, vol 1, p 418
Souhait du Prophète (s) aux al-Hasanayn[54]L’Imam al-Hasan (a) et l’Imam al-Husayn (a)
Le Messager de Dieu (s) se préoccupa beaucoup de ses petits-fils, al-Hasan (a) et al-Husayn (a). Il craignit pour eux des malheurs et des calamités. Il leur souhaitait donc la protection de Dieu avec cette invocation :
أعُوذُ بِكَلِمَاتِ اللَّهِ التَّامَّةِ مِنْ كُلِّ شَيْطَانٍ وَهَامَّةٍ وَمِنْ كُلِّ عَيْنٍ لاَمَّةٍ
« Je cherche la protection des paroles accomplies d’Allah contre tout démon et tout être venimeux et contre tout mauvais œil. »
Aussi, il (s) disait :
« De cette manière, Abraham souhaitait la protection de Dieu à ses deux fils, Ismaël et Isaac. »[55]Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 133 – 134
Nomination
Tout comme l’Imam al-Hasan (a), l’Envoyé de Dieu, par la révélation divine,[56]Usd al-Ghâba, Ibn Athîr, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî (Beyrouth), vol vol 2, p 19 nomma son frère al-Husayn.[57]Ar-Rîyâd an-Nadira, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya, vol 3, p 49
Amour du Prophète (s) pour al-Husayn (a)
L’Envoyé d’Allah (s) aimait beaucoup son petit-fils, al-Husayn (a). Il exprima son amour pour l’Imam al-Husayn (a) dans diverses positions :
Jâbir b. Abd Allah al-Ansârî rapporte que le Prophète (s) dit :
« Quiconque veut voir le Maître des jeunes du Paradis, qu’il voie donc al-Husayn b. Ali. »[58]Târîkh Madîna Damishq, Ibn ‘Asâkir, Dâr al-Fikr, vol 14, p 136
Ya‘lî b. Murra raconte : Nous allions avec le Messager d’Allah à une invitation. Husayn également y était et jouait. Le Prophète Muhammad (s) ouvrit les mains. Mais l’enfant courait d’un côté à l’autre. Le Prophète (s) le faisait rire jusqu’à ce qu’il le prit.
Il (s) mit l’une de ses mains sous son menton et l’autre sur la partie saillante de l’occiput et dit :
« Husayn est de moi et moi, je suis de Husayn. Allah aime celui qui aime Husayn. »[59]Sunan Ibn Mâja, Ibn Mâja, Dâr Ihyâ’ al-Kutub al-‘Arabîyya, vol 1, p 51 ; Musnad al-Imâm Ahmad b. Hanbal, Ahmad b. Hanbal, Mu’assisa ar-Risâla, 1421 h, vol 29, p 103 ; Usd al-Ghâba, Ibn … Continue reading
Salman al-Farisi rapporte :
Je suis entré chez l’Envoyé de Dieu (s). Husayn b. Ali s’est assis sur sa cuisse. Alors qu’il (s) embrassait ses lèvres, il disait :
« Tu es le Maître le fils du Maître, tu es l’Imam le fils de l’Imam, le frère de l’Imam, le père des Imams, tu es l’Argument de Dieu, le fils de Son Argument et le père des neuf Arguments de tes lombes, le neuvième d’entre eux est al-Qâim. »[60]Al-Khisâl, Cheikh as-Sadûq, Jâmi‘a Mudarrisîn (Qom), vol 2, p 475 ; Yanâbî‘ al-Mawadda, Al-Qundûzî, Dâr al-Uswa, vol 2, p 316
Ibn Abbas raconte :
« Husayn était sur le cou du Prophète (s). Un homme lui dit :
Quelle excellente personne, sur laquelle tu montes, ô garçon !
Le Messager de Dieu répondit :
Quel excellent passager, il est. »[61]Hayât as-Sahâba, Al-Kândahlawî, Mu’assisat ar-Risâla (Beyrouth), 1420 h, vol 3, p 512 ; Târîkh Damishq, Ibn ‘Asâkir, Dâr al-Fikr, 1415 h, vol 13, p 217
Statut de Fatima Zahra (a) auprès du Prophète (s)
Cheikh as-Sadûq raconte un hadith authentique selon lequel quand le Prophète (s) revenait d’un voyage, il allait premièrement chez sa fille, y restait quelque temps et ensuite se dirigeait chez ses femmes.
Un jour, lorsqu’il retourna à Médine, il se rendit, accompagné de ses compagnes à la maison de Sayyida Fatima (a). Les compagnons restèrent dehors. Le Prophète (s) entra et vit qu’elle produisit deux bracelets, un collier et une boucle d’oreille en argent et installa un rideau à l’entrée de la maison.
Il fut affligé et alla à la mosquée. En voyant l’irritation de son père, elle enleva le rideau, l’envoya avec les ornements au Prophète (s) et dit à la personne qui les apporte :
Dis à mon père que ta fille t’envoie la salutation et elle dit : dépense-les dans le chemin de Dieu.
Quand le Prophète (s) les vit, il dit trois fois :
« Fatima a fait ce dont je voulais ; puisse-t-elle vivre au prix de la vie de son père. »
Puis, il se leva et se rendit à la maison de Fatima Zahra (a).[62]‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 20
Cheikh as-Sadûq et cheikh at-Tûsî rapportèrent un hadith sunnite dans lequel le Prophète (s) dit :
« Fatima fait partie de moi, quiconque la rend contente, me rend content et quiconque l’attriste, m’attriste. Fatima est le plus cher des gens auprès de moi. »[63]Cheikh al-Mufîd, al-Amâlî, p 159
D’après un autre hadith, Aïcha dit :
« Je ne connais personne le plus ressemblant au Prophète que Fatima Zahra dans le propos et le discours. Lorsqu’elle rendait visite au Prophète, ce dernier l’accueillait en lui disant bienvenue et embrassait ses mains. Il la mettait à sa place ; se tenait debout devant Fatima (a) et embrassait ses mains. »[64]‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 23
Vertus de Fatima Zahra (a)
Après le martyre de Sayyida Fatima az-Zahrâ’ (a), Umm Ayman[65]Umm Ayman était l’une des compagnons du Prophète (s). Ce dernier la considéra parmi les femmes du Paradis. Elle était une servante qui fut libérée par le Prophète Muhammad (s). jura de ne plus rester à Médine. Elle ne put y vivre sans la présence de la Dame Fatima (a) et c’est ainsi qu’elle se dirigea vers La Mecque.
En route, Umm Ayam eut très soif et ne trouva pas de l’eau. Elle leva les mains vers le ciel et dit :
« Ô Seigneur ! J’étais la servante de Fatima. Tu m’abandonnes ainsi pour que je meurs ? »
Grâce à Fatima Zahra (a), Allah envoya un seau d’eau. Quand Umm Ayman but de l’eau, elle n’eut plus besoin de boire et de manger pendant 7 ans.[66]Al-Khara’ij, vol 2, p 530 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 28
Conversion de 80 juifs à l’islam
Un jour, l’Imam Ali (a) emprunta un peu d’orge d’un juif nommé Zayd. Il (a) lui donna le Tchador en laine de Fatima (a).
L’homme juif apporta le vêtement chez lui et le mit dans une chambre. À la tombée de la nuit, son épouse vit une lumière qui illuminait la chambre. Elle informa son époux.
L’homme juif qui avait oublié que le tchador de Fatima (a) était là, s’étonna beaucoup. Il alla rapidement dans la chambre et remarqua que c’est le vêtement de Fatima Zahra (a) qui diffusait la lumière comme une lune éclairante.
Il regarda avec une grande surprise et comprit que cette lumière vient du Tchador qu’il avait pris de Ali (a).
Ils informèrent leurs proches. Quatre-vingt personnes juives vinrent et le virent. Grâce au vêtement de Fatima Zahra (a), tous les quatre-vingt juifs embrassèrent l’islam.
Prière de Fatima Zahra (a)
D’après l’Imam al-Hassan (a) :
« J’ai vu ma mère qui était dans le mihrab de la prière. Elle rendait le culte à Allah et faisait continuellement la prière jusqu’au matin.
J’ai entendu qu’elle priait pour les croyants et les croyantes et les mentionnait par leur nom. Elle priait beaucoup pour eux, mais ne priait pas pour elle-même.
Je lui dis : ô mère ! Pourquoi ne pries-tu pas pour toi-même comme les autres ? Elle a répondu : ô mon fils ! Le voisin puis nous-mêmes. ».[67]Cheikh as-Sadûq, ‘Ilal ash-Sharâ’i‘, p 181 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 81
Djihad à la maison
D’après un hadith, l’Imam as-Sâdiq (a) dit : le Prophète (s) était chez sa fille. En portant un habit en laine de chameau. Fatima moulait le blé et allaitait son bébé. Quand le Prophète (s) la vit dans cet état, il pleura et dit :
« Ô ma fille ! Supporte l’amertume du monde pour goûter la suavité de la vie future. »
Elle répondit :
« Ô l’Envoyé de Dieu ! Louange à Allah pour Ses grâces et la reconnaissance pour Ses faveurs. »
Ensuite, Dieu révéla ce verset :
« Ton Seigneur t’accordera bientôt et tu seras satisfait. ».[68]Coran, sourate 93, verset 5
Adorations de Fatima Zahra (a)
D’après al-Hassan al-Basrî :
« Fatima est la personne la plus adoratrice du monde. Elle rendait le culte en état de stationnement devant Allah si longtemps que ses pieds s’enflaient. »[69]‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 76
Voile (Hijâb) de Fatima Zahra (a)
Le Prince des croyants (a) rapporte qu’un homme aveugle demanda à Fatima az-Zahrâ’ l’autorisation d’entrer chez elle. Elle se voila de la vue de l’homme. Le Prophète lui demanda pourquoi tu t’es voilée alors qu’il ne te voyait pas ?
Elle répondit :
« Même s’il ne me voit pas, je le vois. »
Le Prophète (s) dit :
« J’atteste que tu fais certainement partie de moi. »[70]An-Nawâdir, p 13 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 91
Répartition du travail
L’Imam al-Bâqir (a) rapporte d’après le Prophète Muhammad (s) :
« Le travail du dehors de la maison, comme la préparation de l’eau et des bois de chauffage était la responsabilité de Ali (a) et celui de la maison comme la cuisson faisait partie de l’engagement de Fatima (a) ».
Trésors spirituels de Fatima Zahra (a)
Tasbîh de Sayyida Fatima Zahrâ’ (a)
Les vertus de la fille du Prophète Muhammad (s), Sayyida Fatima (a), sont innombrables. Parmi ses bénédictions, on peut mentionner le Dhikr connu sous le nom de « Tasbîh de Fatima Zahra (a) ».
Il y a de nombreux mérites mentionnés dans les hadiths pour ce Tasbîh, y compris :
1. Réciter régulièrement le Tasbîh de Sayyida Fatima (s) attire le bonheur, éloigne l’homme du malheur et de la mauvaise issue.
2. D’après l’Imam as-Sâdiq (a), la récitation du Tasbîh Fatima Zahra (a) après chaque prière est mieux que mille Rak‘a de prière par jour.
Comment faire Tasbîhat de la Dame Fatima (a)
On récite après chaque prière :
- 34 fois « Allâhu Akbar » (Dieu est le Plus Grand)
- 33 fois « Al-Hamdu lillâh » (toute louange à Dieu)
- 33 fois « Subhân Allah » (gloire à Dieu)
Invocation an-Nûr
Fatima Zahra (a) enseigna l’invocation an-Nûr à Salman al-Farisi. Elle lui dit si tu ne veux pas avoir de fièvre ou de mal à la tête, récite régulièrement cette invocation.
Texte arabe de l’invocation an-Nûr
بِسْمِ اللّه الرّحْمنِ الرّحیم بِسْمِ اللّهِ النُّورِ بِسْمِ اللّهِ نُورِ النُّورِ بِسْمِ اللّهِ نُورٌ علی نُورٍ بِسْمِ اللّهِ الذّی هُو مُدبِّرُ الاُمُورِ بِسْمِ اللّهِ الّذی خلق النُّور مِن النُّورِ الْحمْدُ للّهِ الّذی خلق النُّور مِن النُّورِ و انْزل النُّورعلی الطُّورِ فی کِتابٍ مسْطُورٍ فی رقٍّ منْشُورٍ بِقدرٍ مقْدُورٍ علی نبِی محْبُورٍ الْحمْدُلِلّهِ الذی هُو بِالْعِزِّ مذْکُورٌ و بِالْفخْرِ مشْهُورٌ و علی السّراءِ والضّراء مشْکُورٌ و صلّی اللّهُ علی سیِّدِنا مُحمّدٍ و آلِهِ الطّاهِرین
Translittération
Bismillâhi ar-Rahmâni ar-Rahîm, Bismillâhi an-Nûr, Bismillâhi Nûri an-Nûr, Bismilâhi Nûrun ‘alâ Nûr, Bismillâhi alladhî Huwa Mudabbiru al-Umûr, Bismillâhi alladhî Khalaqa an-Nûra mina an-Nûr, Al-Hamdulillâhi alladhî Khalaqa an-Nûr mina an-Nûr, wa Anzala an-Nûra ‘ala at-Tûr, fî Kitâbin Mastûr, fî Raqqin Manshûr, bi Qadarin Maqdûr, ‘alâ Nabîyyin Mahbûr, Al-Hamdulillâhi alladhî Huwa bi al-’Izzi Madhkûr, wa bi al-Fakhri Mashhûr, wa ‘ala as-Sarrâ’i wa ad-Darrâ’i Mashkûr, Wa Sallallâhu ‘alâ Sayyidinâ wa lihi at-Tâhirîn.
Traduction
« Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux
Au Nom de Dieu, la Lumière, au Nom de Dieu, la Lumière de la Lumière, au Nom de Dieu, la Lumière sur la Lumière, au Nom de Dieu Qui est Celui qui arrange les ordres, au Nom de Dieu Qui créa la Lumière de la Lumière.
Louange à Dieu Qui créa la Lumière de la Lumière, Qui fit descendre la Lumière sur la montagne Tûr (Mont Sinaï), dans un livre tracé de lignes, dans un parchemin déplié, d’une mesure déterminée, sur un Prophète à la bonne apparence.
Louange à Dieu Qui est Évoqué par la Puissance, Connu par la Gloire, Remercié dans l’aisance et la difficulté, que Dieu prie sur notre Maître Mohammed (s) et sur les membres purs de sa famille ! »
Salman raconte : Après avoir appris l’invocation an-Nûr de Fatima Zahra (a), grâce à Allah, je l’ai enseigné à plus de mille personnes de La Mecque et de Médine touchées par la fièvre, ils sont tous guéris avec la permission d’Allah le Très-Élevé.[71]‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 67
Prière de Istighâtha à Fatima Zahra (a)
Il est rapporté que quand tu es dans le besoin, et que tu as un cœur chagriné, fait une prière de deux Rak‘a.
Après la fin de la prière :
- Dis 3 fois « Allâhu Akbar » (Dieu est le Plus Grand)
- Récite les Tasbîhat de Sayyida az-Zahrâ’ (a)
- Prosterne-toi et dis 100 fois « Yâ Mawlâtî Yâ Fâtima Aghîthînî » (ô ma Maîtresse, ô Fatima, secours-moi)
- Mets ta joue droite sur la terre (Turba) et dis 100 fois la même chose
- Mets ta joue gauche sur la terre (turba) et récite encore 100 fois la même chose
- Prosterne-toi encore et récite-le 110 fois
- Dis ton besoin à Allah, certes Dieu te l’’accorde s’Il le veut
Dans cette prière, nous demandons à Fatima Zahra (a), d’être l’intermédiaire entre nous et notre Seigneur. Il est sûr qu’elle a un statut élevé auprès d’Allah et grâce à elle, Allah nous exauce.
Ceci n’est pas considéré comme shirk (polythéisme) du tout, car nous demandons en vérité à Allah.
Actes recommandés avant de dormir
D’après Fayd al-Kâshânî, Fatima Zahra (a) dit : un jour, le Prophète Muhammad (a) est venu chez moi. Lorsque j’ai voulu dormir, il m’a dit :
« Ô Fatima ! Ne dors pas avant que tu ne fasses quatre choses : la récitation du Coran entier, demander aux prophètes d’être tes intercesseurs, faire satisfaire les croyants de toi-même et effectuer le pèlerinage et la ‘Umra. »
Il l’a dit et a commencé à accomplir sa prière. Après la prière, je lui ai dit :
« Ô l’Envoyé de Dieu ! Tu m’as ordonné de faire quatre choses que je ne peux pas accomplir ainsi. »
Il sourit et dit :
« Quand tu récites trois fois la sourate at-Tawhîd, c’est comme si tu récites le Coran entièrement.
Quand tu pries sur moi et sur les prophètes d’avant moi, nous serons tes intercesseurs au Jour Dernier.
Quand tu demandes pardon pour les croyants, ils sont tous satisfaits de toi.
Et quand tu dis : « gloire à Dieu, louange à Dieu, il n’y a de divinité que Dieu, Allah est le Plus Grand », c’est comme si tu fais le pèlerinage et la ‘Umra. ».[72]سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ لِلهِ وَلا إلهَ إلاّ اللهُ وَاللهُ أکْبَرُ ; Subhân Allah wa l-Hamdu lilâh wa lâ ilâha illallâh wallâhu … Continue reading
Martyre de Fatima Zahra (a)
Date du martyre
Il y a plusieurs hypothèses concernant le jour du martyre de Sayyida Fatima az-Zahrâ’ (a), parmi lesquelles, deux sont les plus connues.
1. Le 3 Jumâda al-Akhira (95 jour après le décès du Prophète Muhammad (s))
2. Le 13 Jumâda al-Ûlâ (75 jour après le décès de son père (s))
D’après la majorité des savants chiites, la première est plus fiable. Quoiqu’il en soit, les deux dates sont confirmées par des narrations. C’est pour cela que les chiites célèbrent le deuil de Fatima Zahra (a) dans les deux dates.[73]D’après les sources historiques, les hypothèses sur la date du martyre sont au nombre de dix huit. Sayed Ali Mousavi, Calendrier chiite, p 180
La période entre ces deux dates est connue parmi les chiites sous le nom de Ayyâm al-Fâtimîyya.
En tout état de cause, elle ne vécut après son père que deux ou trois mois. Pendant ces jours, elle n’était que oppressée et affligée. Seul Allah sait le degré de ses souffrances et ce qu’elle a vécu jusqu’à son martyre.
Afflictions de Fatima (a)
Lorsque nous lisons les propos de l’Imam Ali (a) s’adressant au Prophète (s) après l’enterrement de Fatima Zahra (a), nous nous rendons compte des oppressions du peuple contre la fille du Prophète (s). Le Commandeur des croyants (a) dit au noble Prophète :
« Ta fille t’informera bientôt que ton peuple s’est réuni pour l’opprimer. Demande-lui avec insistance et renseigne-toi de ce qu’elle a vécu. Combien de chagrins accumulés dans son cœur, qu’elle ne pouvait dire à personne ! Elle te le dira bientôt et Allah jugera. Il est le meilleur des juges. »
Ibn Bâbiwayh rapporte un hadith authentique de l’Imam as-Sâdiq (a) dans lequel il dit :
« Parmi les hommes, cinq personnes ont pleuré le plus : Adam, Jacob, Joseph, Fatima la fille de Muhammad (s) et Ali as-Sajjad, le fils d’al-Husayn (a). »
Adam pleura pour la perte du Paradis à tel point que l’effet des pleurs demeurèrent sur son visage.
Jacob pleura pour Joseph à tel point que ses yeux devinrent aveugles.[74]Coran, sourate 12, verset 85
Joseph pleura pour Jacob à un point que les prisonniers furent ennuyé. Ils lui dirent : pleure la nuit et garde silence pendant le jour ou pleure le jour et garde silence dans la nuit.
Fatima pleura beaucoup de la perte du Prophète (s) jusqu’à ce que les gens de Médine, lui dirent : tes pleurs nous harcèlent. À partir de ce moment là, elle sortait de la ville et allait au cimetière des martyrs d’Uhud. Elle y pleurait autant qu’elle voulait et puis elle revenait.
Ali b. al-Husayn (a) pleura les calamités de son père pendant 40 ans. Il se mettait à pleurer à chaque moment qu’on mettait du repas devant lui.
Un de ses servants lui dit :
« Puisses-tu vivre au prix de ma vie, ô fils du Prophète ! J’ai peur pour vous de mourir. »
L’Imam (a) récita ce verset et dit :
« Je me plains seulement à Dieu, de mon malheur et de mon affliction. Je sais, par Dieu, ce que vous ne savez pas.[75]Coran, sourate 12, verset 86 Certes, je ne me rappelle du martyre des enfants de Fatima que je suffoque des larmes. »[76]Cheikh as-Sadûq, Al-Khisâl, vol 1, p 272 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 155
Larmes du Prophète (s) pour Fatima (a)
Cheikh at-Tûsî rapporte d’après Ibn Abbas :
Aux derniers moments de la vie du Prophète Muhammad (s), il a pleuré à tel point que les larmes mouillèrent ses barbes. Il fut interrogé pourquoi pleurez-vous ?
Il répondit :
« Je pleure pour mes enfants et pour les oppressions que les mauvais de mon peuple causeront envers eux après moi. Je vois Fatima, ma fille, qu’elle sera opprimée après moi alors qu’elle appelle « ô mon père ». Mais parmi mon peuple, personne ne l’aidera. »
Fatima Zahra (a) l’entendit, et pleura. Le Prophète Muhammad (s) dit :
« Ne pleure pas ma fille. »
Elle dit :
« Je ne pleure pas pour ce que je viens d’entendre. Je pleure pour ta séparation, ô l’Envoyé de Dieu. »
Le Prophète (s) lui dit :
« Réjouis-toi ma fille, tu me rejoins bientôt. Parmi ma famille, tu es la première personne qui me rejoindras. »[77]‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 156
Testament de Fatima Zahra (a)
La Dame Fatima (a) tomba gravement malade et ce pendant 40 jours. Lorsqu’elle comprit que son décès était proche, elle appela Umm Ayman et Asmâ’ bt. ‘Umays et les envoya informer le Commandeur des croyants (a). Quand l’Imam Ali (a) vint, elle lui dit :
« Ô mon cousin ! Je sais que je vais décéder et que je rejoindrai bientôt mon père. je veux te donner mon testament. »
L’Imam Ali (s) dit :
« Dis tout ce que tu aimes, ô fille du Prophète. »
Il fit sortir les autres présents et s’assit près d’elle. Puis, Sayyida Fatima (a) dit :
« Ô mon cousin ! Je ne t’ai jamais menti et je ne t’ai jamais trahi. Depuis notre mariage, je ne t’ai pas contredit. »
L’Imam (a) dit :
« À Dieu ne plaise ! Tu connais bien Allah. Tu es la plus pure, la plus pieuse et la plus noble que je veuille te reprocher de me contredire. Me sont pénibles ta séparation et ta perte. Mais, la mort est indispensable. Par Allah, le deuil de l’Envoyé de Dieu est répété pour moi.
Ta perte est très terrible. Je dis donc « nous sommes à Dieu et nous retournons à Lui »[78]Coran, sourate 2, verset 156 pour la calamité qui est très tragique, très douloureuse, très souffrante et très attristante. Par Dieu, c’est une calamité qui n’a pas de consolation et c’est un malheur que rien ne peut rattraper. »
Ils pleurèrent ensembles. L’Imam Ali (a) prit sa tête dans ses bras et dit :
« Lègue ce que tu veux par testament. Je fais tout ce que tu m’ordonnes. J’accomplis tes ordres avant les miens. »
Elle répondit :
« Qu’Allah te récompense la meilleure récompense, ô cousin de l’Envoyé de Dieu. Je teste premièrement d’épouser Amâma, la fille de ma sœur. Car elle est comme moi avec mes enfants. Prépare pour moi un cercueil. J’ai vu les anges en le figurant. »
L’Imam (a) lui demanda de décrire. Sayyida Fatima (a) décrivit le cercueil et il le prépara. Puis elle continua :
« Je ne veux que personne assiste à mes funérailles, surtout ceux qui m’ont opprimé et ont usurpé mon droit. Certes, ils sont mes ennemis et ceux du Prophète (s). Que personne parmi eux et leurs partisans ne fasse la prière (funéraire) sur moi. Enterre-moi dans la nuit lorsque les gens dorment. ».[79]Al-Fattâl an-Nayshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘idîn, vol 1, p 151 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 191
Derniers moments de la vie de Fatima (a)
Selon le livre « Kashf al-Ghumma » et quelques autres sources, quand la mort se présenta à Sayyida Fatima (a), cette dernière dit à Asmâ’ bt. ‘Umays d’apporter de l’eau.
Elle fit les ablutions (ou les grandes ablutions, d’après certaines sources). Elle demanda le parfum et les nouveaux vêtements. Elle se parfuma et se vêtit. Ensuite, elle dit :
« Ô Asmâ’ ! Au moment du décès du Prophète, l’ange Gabriel lui accorda du camphre du Paradis. Le Prophète prit un tiers pour lui-même, un tiers pour Ali (a) et un tiers pour moi. Le camphre était à 40 dirhams. Donne-moi le reste du camphre de mon père et mets-le près de moi. »
Asmâ’ le mit auprès d’elle. La Dame Fatima (a) tira un tissu sur elle-même et dit à Asmâ’ :
« Attends un petit moment. Puis appelle-moi. Si je ne t’ai pas répondu, informe Ali et sache que j’ai rejoint mon père. »
Après peu de temps, Asmâ’ l’appela mais elle ne reçut aucune réponse. Elle appela de nouveau Fatima Zahra (a) en disant :
« Ô la fille de Muhammad al-Mustafâ ! Ô la fille du meilleur des hommes ! Ô la fille de la meilleure personne qui a marché sur la terre ! Ô la fille de celui qui était auprès d’Allah à une distance de deux arcs ou moins encore ! »[80]Il fait allusion au verset 9 de la sourate 53
Sayyida Fatima az-Zahrâ’ (s) ne lui répondit pas. Asmâ’ enleva le tissu et vit qu’elle (a) abandonna la vie. Elle se jeta sur Fatima Zahra (a) et en l’embrassant dit :
« Ô Fatima ! Quand tu verras ton père, l’Envoyé de Dieu, passe-lui le salut de paix de la part d’Asmâ’ bt. ‘Umays. »
En ce moment, l’Imam al-Hasan (a) et l’Imam al-Husayn (a) entrèrent et dirent :
« Ô Asma’ ! Pourquoi notre mère dort-elle à cette heure de la journée ? »
Elle répondit :
« Ô fils du Prophète ! Votre mère ne dort pas, mais elle a abandonné la vie. »
L’Imam al-Hasan (a) se jeta sur elle. Il embrassait son visage et disait :
« Ô ma mère ! Parle-moi avant que mon esprit ne quitte mon corps. »
L’Imam al-Husayn (a) se jeta également sur ses pieds. Il les embrassait et disait :
« Ô ma mère ! C’est moi, ton fils al-Husayn. Parle-moi avant que mon cœur ne se fende et que je ne meure. »
Asmâ’ les dit :
« Ô fils de l’Envoyé d’Allah ! Allez chez votre père et informez-lui du décès de votre mère. »
Ils sortirent de la maison et près de la mosquée, ils pleurèrent si fort que les Sahaba (les compagnons du Prophète Muhammad (s)) avancèrent et leur dirent :
« Pourquoi pleurez-vous, ô fils du Prophète ? Qu’Allah ne fasse pas pleurer vos yeux. Pleurez-vous à cause du manque de votre grand-père ? »
Ils dirent :
« Non ! Notre mère, Fatima, est décédée. »
Ali (a) fut informé du martyre de son épouse
Quand le Commandeur des croyants (s) l’entendit, il fut tombé sur le sol au visage et s’évanouit. Lorsqu’il prit conscience, il ne cessait de dire :
« À qui puis-je me consoler, ô fille de Muhammad ? Tu étais ma consolation. Comment mon cœur soulagera-il après toi ? »
Ensuite, il récita ces poèmes :[81]لكل اجتماع من خليلين فرقة * * * و كل الذي دون الفراق قليل و انّ افتقادي فاطما بعد أحمد * * * دليل على أن لا يدوم … Continue reading
- Tous amis se sépareront
- Et nulle séparation n’est si pénible que la mort
- La perte de Fatima après Ahmad (le Prophète (s))
- Est une preuve pour moi qu’aucune amitié ne persiste jamais[82]Al-Irbilî, Kashf au-Ghumma, vol 2, p 122
La nouvelle du décès de la fille du Prophète (s) se répandit à Médine. Les femmes se mirent à s’écrier. Les Hachimites se réunirent dans la maison de Fatima Zahra (s). Elles se lamentaient et disaient :
« Ô Maîtresse des femmes ! Ô fille de l’Envoyé de Dieu ! »
Les gens se réunirent rapidement chez l’Imam Ali (a). La ville était sur le point de s’ébranler. Le Prince des croyants (a) était assis et l’Imam al-Hasan (a) et l’Imam al-Husayn (a) étaient devant lui et pleuraient. Ainsi, les gens pleuraient de leurs pleurs.
Umm Kulthûm se rendit au tombeau du Prophète (s) et dit :
« Ô mon père ! Ô l’Envoyé de Dieu ! Certes aujourd’hui nous t’avons perdu. C’est une perte après laquelle, il n’y aura plus de rencontre. »
Enterrement de Fatima Zahra (a)
Ses funérailles
Les gens se réunirent et pleuraient. Ils attendirent le corps de Fatima (a) pour faire la prière et pour l’enterrer. Abû Darr sortit de la maison et leur dit :
« Retournez chez vous. Ce soir, on n’enterre pas la fille du Prophète. »
Les hommes se levèrent et partirent.
D’après les hadiths de l’Imam al-Husayn (a) et l’Imam as-Sajjâd (a) rapportés par cheikh at-Tûsî et cheikh al-Kulaynî :
Quand la Dame Fatima az-Zahrâ’ (a) tomba malade, elle testa le Commandeur des croyants (a) de n’informer personne de sa maladie. Seuls l’Imam Ali (a) et Asmâ’ bt ‘Umays étaient au courant. Il la soignait et Asmâ’ l’aidait.
Elle (a) dit à l’Imam (a) de faire ses ablutions majeures (al-Ghusl de la mort), de l’enterrer dans la nuit et de cacher le lieu de sa tombe.
Quand le peuple dormit et que des heures de la nuit passèrent, l’Imam Ali (a), l’Imam al-Hasan (a), l’Imam al-Husayn (a), ‘Ammâr, al-Miqdâd, ‘Aqîl b. Abî Talib, az-Zubayr, Abû Darr, Salman, Burayda avec quelques hommes de Banî Hachim et certains compagnons privilégiés du Commandeur des croyants (a) firent sortir le corps de Fatima az-Zahrâ’ (a).
Ils effectuèrent la prière sur elle et l’enterrèrent la même nuit.
Ibn Shahrâshûb et les autres savants rapportèrent qu’au moment où l’Imam Ali (a) voulait mettre Fatima Zahra (a) dans la tombe, des mains ressemblant à celles du Prophète (s) sortirent de la tombe et la prirent et il la mit dans le tombeau.
Le Prince des croyants (a) se chargea de ses affaires. Il lui fit le bain rituel, l’enterra dans la nuit et couvrit la surface du tombeau.
Après avoir secoué la poussière de la tombe de ses mains, un gros chagrin l’atteignit. Il se mit à pleurer en se tournant vers le mausolée du Prophète et dit :
« Que la paix soit sur toi, ô l’Envoyé de Dieu ! Que la paix soit sur toi de la part de ta fille. Celle qui est ton aimée et ta consolation. Elle te visite alors qu’elle se repose au sol.
Allah l’a choisie comme première personne pour te rejoindre. À cause de la perte de la meilleure des femmes, je n’ai plus assez de patience … »
‘Allâma al-Majlisî rapporte un hadith de l’Imam as-Sâdiq (a) de ses pères : quand le Commandeur des croyants (a) a mis Fatima Zahra (a) dans la tombe, il a dit :
« Au nom de Dieu le Tout-Miséricordieux le Très-Miséricordieux. Par Dieu et selon la religion du Messager de Dieu, Muhammad b. Abd Allah (s). Ô Siddîqa, je te confie à celui qui est plus digne que moi pour toi. J’agrée pour toi ce qu’Allah le Très-Haut agrée pour toi. »
Ensuite, il récita ce verset :
« De la terre, nous vous avons créés. En elle, nous vous ramènerons et d’elle, nous vous ferons sortir une fois encore. »[83]Coran, sourate 20, verset 55
Lieu de sa tombe
Après l’enterrement, il ordonna de répandre de l’eau sur la tombe. Il s’y assit avec un cœur plein de chagrin, accablé et se mit à pleurer. Son oncle, Abbas, prit sa main et le ramena chez lui.
L’Imam Ali (a) creusa sept tombes (ou 40 tombes, d’après un autre rapport) près de celle de Sayyida az-Zahrâ’ (a) afin que personne ne la découvre. Il est également dit que le Prince des croyants (a) pava le tombeau.
Il fit ainsi pour cacher la tombe de la fille du Prophète (s). C’est pour cette raison qu’il y a différents avis sur le lieu de la sépulture de la Maîtresse des femmes des mondes.
Selon certains, Fatima Zahra (a) fut enterrée au cimetière al-Baqî‘, près des tombes de quatre Imams (a).[84]L’Imam al-Hasan al-Mujtabâ, l’Imam as-Sajjâd (a), l’Imam al-Bâqir (a) et l’Imam as-Sâdiq (a)
D’autres disent que sa tombe est entre le tombeau du Prophète (s) et son minbar. Parce que l’Envoyé de Dieu dit qu’entre ma tombe et mon minbar fait partie des jardins du Paradis.
Un autre groupe considèrent la maison de Sayyida Fatima (a) comme le lieu de sa sépulture. Cette opinion semble plus correcte que les autres et il existe des hadiths qui la prouvent.
Zîyârat de Fatima Zahra (a)
Vertus de sa zîyârat
La zîyârat de Sayyida Fatima (a) est recommandée. Puisque le lieu de sa sépulture est caché et personne ne sait où elle fut enterrée, il faut donc lui rendre visite dans sa maison, ar-Rawda[85]Entre le mausolée du Prophète (s) et son minbar. et le cimetière al-Baqî‘.
Elle est la fille du Prophète Muhammad (a), l’épouse du Prince des croyants (a) et la mère de al-Hasanayn (a)[86]L’Imam al-Hasan (a) et l’Imam al-Husayn (a) . Sa zîyârat a une récompense énorme.
La Dame Fatima (a) dit :
« Mon père m’a informé de ce que quiconque prie sur lui et sur moi, pendant trois jours, Dieu lui rend le Paradis obligatoire. »
Quelqu’un lui dit :
« (Cette récompense appartient à celui qui vous rend visite) lorsque vous êtes en vie ? »
Elle répondit :
« Lorsque nous sommes en vie et après notre mort. »
Texte de sa zîyârat
Une zîyârat rapportée par Sayyid ibn Tâwûs :
السَلامُ عَلَیکِ یا سَیِدَةَ نِساءِ العالَمینَ،السَلامُ عَلَیکِ یا والِدَةَ الحُجَجِ عَلَی الناسِ اَجمَعینَ،السَلامُ عَلَیکِ اَیَتُهَا المَظلومَةُ المَمنوعَةُ حَقُها . اَللهُمَ صَلِ عَلی اَمَتِکَ وَابنَةِ نَبیِکَ وَ زَوجَةِ وَصیِ نَبیِکَ،صَلاةً تَزلِفُها فَوقَ زُلفی عِبادِکَ المُکَرَمینَ مِن اَهلِ السَماواتِ وَ الاَرَضینَ.
Translittération
As-Salâmu ‘Alayki yâ Sayyidatu Nisâ’i al-‘ lamîn, As-Salâmu ‘Alayki yâ Wâlidata-l-Hujaji ‘ala an-Nâsi Ajma‘în, As-Salâmu ‘Alayki ayyatuha-l-Madhlûmatu al-Mamnû‘atu Haqquhâ. Allâhumma Salli ‘alâ Amatika wa-Bnati Nabîyyika wa Zawjati Wasîyyi Nabîyyik, Salâtan Tazlifuhâ fawqa Zulfâ ‘Ibâdika-l-Mukramîn min Ahli as-Samâwâti wa al-Aradîn.
Traduction
« Que la paix soit sur toi, ô Maîtresse des femmes des mondes. Que la paix soit sur toi, ô mère des Arguments sur l’ensemble des gens. Que la Paix soit sur toi, ô opprimée, privée de son droit !
Mon Dieu, prie sur Ta servante, la fille de Ton Prophète, l’épouse du Successeur de Ton Prophète, d’une prière qui la rapproche au-dessus de la proximité de Tes nobles serviteurs des gens des cieux et ceux des terres. »
Il est rapporté que celui qui lui rend visite, récite cette zîyârat et demande pardon à Allah, Allah lui pardonne (ses péchés) et le fait entrer au Paradis.
Références
↑1 | Al-Bi‘tha, c’est le commencement de la prophétie du Prophète Muhammad (s). |
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↑2 | Une région entre La Mecque et Minâ |
↑3 | Elle est la mère de l’Imam Ali (a). |
↑4 | L’épouse du Prophète Abraham (a). |
↑5 | L’épouse du Pharaon |
↑6 | La mère du Prophète Jésus (a). |
↑7 | La sœur du Prophète Moïse (a). |
↑8 | Cheikh as-Sadûq, al-Khisâl, vol 2, p 414 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 10 |
↑9 | ‘Allâma al-Majlisî, Jalâ’ al-‘Uyûn, p 90 |
↑10 | Cheikh as-Sadûq, Ma‘âny al-Akhbâr, p 64 |
↑11 | ‘Uyûn al-Athar, Ibn Sayyid an-Nâs, Dâr al-Qalam (Beyrouth), 1414 h, vol 1, p 61 – 62 |
↑12 | Elle parlait d’elle-même. Elle voulait dire que Dieu a remplacé Khadidja par Aïcha. |
↑13 | Al-Isty‘âb, Ibn ‘Abd al-Birr, Dâr al-Jayl (Beyrouth), 1412 h, vol 4, p 1824; Al-Isâba, Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya (Beyrouth), 1415 h, vol 8, p 103 |
↑14 | Al-Isâba, Ibn Hajar al-‘Asqalânî, vol 8, p 62 |
↑15 | At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya, 1410 h, vol 8, p 16 ; Târîkh al-Khamîs, Cheikh al-Bakry, Dâr as-Sâdir, vol 1, p 361 |
↑16 | Majma‘ al-Bayân, Cheikh at-Tabrisî, Dâr al-Ma‘rifa, vol 7, p 273 |
↑17 | Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 31 – 32 |
↑18 | Jam‘ al-Jawâmi‘, vol 6, p 398 |
↑19 | Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 136 |
↑20 | Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 11, p 605 |
↑21 | Hayât al-Imam al-Hasan b. Ali (a), Al-Qarashî, Dâr al-Balâgha, vol 1, p 39 |
↑22 | L’orientaliste belge |
↑23 | Man lâ Yahduruhu al-Faqîh, Cheikh as-Sadûq, Jâmi‘a Mudarrisîn (Qom), 1413 h, Deuxième édition, vol 3, p 386 |
↑24 | Tahdhîb al-Ahkâm, Cheikh at-Tûsî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya (Téhéran), Quatrième édition, vol 7, p 366 |
↑25 | Coran, sourate 25, verset 54 |
↑26 | Coran, sourate 13, verset 39 |
↑27 | Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, p 103 |
↑28 | Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, 1401 h, vol 13, p 681 |
↑29 | At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr Sâdir (Beyrouth), 1968 c, vol 8, p 21 |
↑30 | Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, vol 43,p 132 |
↑31 | At-Tabaqât al-Kubrâ, Ibn Sa‘d, Dâr Sâdir (Beyrouth), 1968 c, vol 8, p 23 |
↑32 | Al-Amâlî, Cheikh as-Sadûq, Mu’assisa al-Bi‘tha (Qom), 1417 h, p 483 |
↑33 | Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’assisa ar-Risâla, 1401 h, vol 13, p 686 |
↑34 | Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 44 |
↑35 | Al-Isâba, Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya (Beyrouth), 1415 h, vol 2, p 60 ; Al-Isty‘âb, Ibn ‘Abd al-Birr, Dâr al-Jayl (Beyrouth), 1412 h, vol 1, p 384 ; Târîkh al-Khulafâ’, As-Suyûtî, p 144 |
↑36 | Al-Fusûl al-Muhimma, Al-Mâlikî al-Makkî, Dâr al-Hadîth (Qom), Première édition, 1379, vol 2, p 689 |
↑37 | Appel à la prière |
↑38 | C’est aussi un appel à la prière qui ne diffère pas beaucoup d’al-Adhân |
↑39 | Musnad al-Imâm Ahmad b. Hanbal, Ahmad b. Hanbal, Mu’assisa ar-Risâla, 1421 h, vol 39, p 297 ; Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, p 241 |
↑40 | Jawâhir al-Kalâm, Cheikh Muhammad Hasan an-Najafî, Dâr Ihyâ’ at-Turâth al-‘Arabî (Beyrouth), Septième édition, 1981 a.c, vol 31, p 252 |
↑41 | Al-Amâlî, Cheikh at-Tûsî, Dâr ath-Thiqâfa (Qom), Première édition, 1414 h, p 367 ; Bihâr al-Anwâr, ‘Allâma al-Majlisî, Dâr al-Ihyâ’ at-Turâth, 1403 h, Troisième édition, vol 43, p 241 |
↑42 | Usd al-Ghâba, Ibn Athîr, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî (Beyrouth), vol 2, p 9 |
↑43 | Al-‘Aqîqa est une pratique recommandée, et faire al-‘Aqîqa c’est-à-dire : sacrifier un animal comme mouton pour le bébé après sept jours de sa naissance. |
↑44 | Târîkh al-Khamîs, Cheikh al-Bakry, Dâr as-Sâdir, vol 1, p 418 |
↑45 | Al-Muttaqî al-Hindî, Kanz al-‘Ummâl, Mu’assisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 13, p 652 ; Majma‘ az-Zawâ’id, al-Haythamî, Maktabat al-Qudsî (le Caire), 1414 h, vol 9, p 176 |
↑46 | Sahîh al-Bukhârî, Al-Bukhârî, Dâr Tawq an-Najât, Première édition, 1422 h, vol 5, p 26 ; Sunan at-Tirmidhî, At-Tirmidhî, Dâr al-Gharb al-Islâmî (Beyrouth), 1998 a.c, vol 6, p 128 ; Al-Bidâya wa an-Nihâya, Ibn Kathîr, Dâr al-Fikr, 1407 h, vol 8, p 34 |
↑47 | As-Sawâ‘iq al-Muhriqa, Al-Haytamî, Mu’assisa ar-Risâla (Liban), Première édition, 1417 h, vol 2, p 404 |
↑48 | Târîkh Madîna Damishq, Ibn ‘Asâkir, Dâr al-Fikr, vol 13, p 209 |
↑49 | Kanz al-‘Ummâl, Al-Muttaqî al-Hindî, Mu’ssisa ar-Risâla, Cinquième édition, 1401 h, vol 12, p 125 |
↑50 | Musnad Zayd b. Ali, Zayd b. Ali, Dâr Maktabat al-Hayât (Beyrouth), p 468 ; Mustadrak al-Wasâ’il, Al-Muhaddith an-Nûrî, Mu’assisa l al-Bayt li Ihyâ’ at-Turâth (Qom), vol 15, p 145 |
↑51 | Musnad Zayd b. Ali, Zayd b. Ali, Dâr Maktabat al-Hayât (Beyrouth), p 468 |
↑52 | Da‘â’im al-Islâm, Al-Qâdî an-Nu‘mân al-Maghribî, Mu’assisa l al-Bayt (Qom), Deuxième édition, 1385 h, vol 2, p 187 |
↑53 | Târîkh al-Khamîs, Cheikh al-Bakry, Dâr as-Sâdir, vol 1, p 418 |
↑54, ↑86 | L’Imam al-Hasan (a) et l’Imam al-Husayn (a) |
↑55 | Dhakhâ’ir al-‘Uqbâ, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Maktabat al-Qudsî, 1356 h, p 133 – 134 |
↑56 | Usd al-Ghâba, Ibn Athîr, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî (Beyrouth), vol vol 2, p 19 |
↑57 | Ar-Rîyâd an-Nadira, Muhibb ad-Dîn at-Tabarî, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîyya, vol 3, p 49 |
↑58 | Târîkh Madîna Damishq, Ibn ‘Asâkir, Dâr al-Fikr, vol 14, p 136 |
↑59 | Sunan Ibn Mâja, Ibn Mâja, Dâr Ihyâ’ al-Kutub al-‘Arabîyya, vol 1, p 51 ; Musnad al-Imâm Ahmad b. Hanbal, Ahmad b. Hanbal, Mu’assisa ar-Risâla, 1421 h, vol 29, p 103 ; Usd al-Ghâba, Ibn Athîr, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî (Beyrouth), vol 2, p 19 |
↑60 | Al-Khisâl, Cheikh as-Sadûq, Jâmi‘a Mudarrisîn (Qom), vol 2, p 475 ; Yanâbî‘ al-Mawadda, Al-Qundûzî, Dâr al-Uswa, vol 2, p 316 |
↑61 | Hayât as-Sahâba, Al-Kândahlawî, Mu’assisat ar-Risâla (Beyrouth), 1420 h, vol 3, p 512 ; Târîkh Damishq, Ibn ‘Asâkir, Dâr al-Fikr, 1415 h, vol 13, p 217 |
↑62 | ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 20 |
↑63 | Cheikh al-Mufîd, al-Amâlî, p 159 |
↑64 | ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 23 |
↑65 | Umm Ayman était l’une des compagnons du Prophète (s). Ce dernier la considéra parmi les femmes du Paradis. Elle était une servante qui fut libérée par le Prophète Muhammad (s). |
↑66 | Al-Khara’ij, vol 2, p 530 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 28 |
↑67 | Cheikh as-Sadûq, ‘Ilal ash-Sharâ’i‘, p 181 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 81 |
↑68 | Coran, sourate 93, verset 5 |
↑69 | ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 76 |
↑70 | An-Nawâdir, p 13 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 91 |
↑71 | ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 67 |
↑72 | سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ لِلهِ وَلا إلهَ إلاّ اللهُ وَاللهُ أکْبَرُ ; Subhân Allah wa l-Hamdu lilâh wa lâ ilâha illallâh wallâhu Akbar. |
↑73 | D’après les sources historiques, les hypothèses sur la date du martyre sont au nombre de dix huit. Sayed Ali Mousavi, Calendrier chiite, p 180 |
↑74 | Coran, sourate 12, verset 85 |
↑75 | Coran, sourate 12, verset 86 |
↑76 | Cheikh as-Sadûq, Al-Khisâl, vol 1, p 272 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 155 |
↑77 | ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 156 |
↑78 | Coran, sourate 2, verset 156 |
↑79 | Al-Fattâl an-Nayshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘idîn, vol 1, p 151 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 191 |
↑80 | Il fait allusion au verset 9 de la sourate 53 |
↑81 | لكل اجتماع من خليلين فرقة * * * و كل الذي دون الفراق قليل و انّ افتقادي فاطما بعد أحمد * * * دليل على أن لا يدوم خليل |
↑82 | Al-Irbilî, Kashf au-Ghumma, vol 2, p 122 |
↑83 | Coran, sourate 20, verset 55 |
↑84 | L’Imam al-Hasan al-Mujtabâ, l’Imam as-Sajjâd (a), l’Imam al-Bâqir (a) et l’Imam as-Sâdiq (a) |
↑85 | Entre le mausolée du Prophète (s) et son minbar. |
Les faits sont très sensibles . Que Dieu soit satisfait du prophete et de sa fille Fatima Zahra.
Très belle histoire j’ai était ravi d’en aprendre autant sur le prophète et sa fille